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« Comment j’ai cuisiné mon père, ma mère et retrouvé l’amour » de S.G. Browne

omment j'ai cuisiné mon père, ma mère et retrouvé l'amourÇa faisait un moment que je n’avais pas lu un roman de zombies… Depuis Vivants je crois bien ! Grâce au partenariat Folio de la rentrée, j’ai pu découvrir Comment j’ai cuisiné mon père, ma mère et retrouvé l’amour de S.G. Browne, paru en 2013, une histoire très sympathique, un brin gore, mais qui surtout nous montre les zombies sous un autre angle que celui que les films d’horreur nous servent habituellement.

Deux jours après sa mort dans un accident de la route, Andy, 34 ans, s’est réveillé… Il est devenu un mort-vivant, un zombie, comme une infime minorité de ceux qui trépassent depuis des siècles.
Mais aujourd’hui aux États-Unis comme ailleurs, les zombies ne peuvent plus se cacher. Comme tous ceux de son espèce il n’a plus aucun droits, juste celui d’exister, pour peu qu’il ne fasse pas de vagues.
Obligé de vivre dans la cave de chez ses parents, son odeur putride et son aspect peu ragoûtant n’aident pas aux bonne relations familiales… pourtant il souhaiterait pouvoir s’intégrer et vivre comme avant ! La nourriture n’a plus de saveur pour lui, il a perdu ses cordes vocales, ses amis l’ont abandonné, sa fille croit qu’il est mort… Ses seuls loisirs : regarder la télé et assister aux réunions de son groupe de soutien zombie. Ici il peut se faire des amis comme lui, qui se décomposent lentement et passivement à l’abri des regards de la société.
Mais leur quotidien va changer le jour où ils rencontreront le zombie Ray, et sa viande de chevreuil en bocaux…

Malgré ce que j’ai pu croire un peu au début, on n’est pas dans de la bit-lit zombiesque à la Twilight et ses vampires végétariens… Mais plutôt dans un roman qui emprunterait à la série True Blood.
Les zombies existent depuis toujours et sont une minorité visible de la société, dénuée de droits. Ils pourrissent lentement dans leurs familles si celle-ci veut encore d’eux, ou servent de mannequins de tests pour la sécurité routière, de cobaye dans les fermes des cadavres… s’ils ne sont pas démembrés par des étudiants bourrés. La violence envers les zombies est à la limite du soutenable !
Pour éviter de se décomposer trop vite, ils mangent des produits de beauté remplis de formol, mais bizarrement ils ne dévorent pas d’humains… très « veggie » non ? 😉
Mais le jour où ils découvrent les vertus curatives de la viande humaine, de « respirants », leur point de vu sur leur existence va changer peu à peu… Fini de se laisser faire, il vont prendre leur non-vie en main !
Mais c’est bien le combat pour leur reconnaissance et leur droit d’exister que nous suivons ici, entre les groupes de soutien, les pétitions, manifestions pour les droits civiques…
Forcément le parallèle avec le combat de Rosa Parks et des afro-américains dans les années 50 est évident… la référence est même déclarées ouvertement et sert de fil conducteur à toute l’histoire. Peut-être trop systématique, mais dans un roman d’anticipation comme celui-ci, l’enfonçage du clou passe pas si mal.

Une lecture pas prise de tête donc, très accessible, et finalement assez moral malgré le cannibalisme ambiant… En tout cas j’ai apprécié cette histoire et ces personnages.
Merci à Folio pour ce partenariat !
Et au passage, une lecture pour mon challenge Petit BAC 2014, section « Sphère familiale ».

Challenge petit bac 2014

« Magical girl of the end, tome 1  » de Kentarô Satô

Magical girl of the end tome 1Pour mon anniversaire plus un mois (je déteste les fêtes à date fixe), La chèvre grise – qui me connait bien – m’a dégotée une histoire de zombies un peu décalée au format manga ! Un shonen plein d’action et trash comme tout, qui m’a fait passer un bon moment dans le métro !

Au lycée, Kii Kogami à l’impression que toutes ses journées se ressemblent. Toujours les mêmes blagues entre amis, toujours les mêmes cours, … Cette monotonie l’ennui. Mais pour son plus grand malheur, sa routine quotidienne va être perturbée par une étrange petite fille en cosplay kawaii, qui répète sans cesse « Magicaaal… ». Grâce à son arme qui ressemble à une masse futuriste, elle tue, pulvérise, atomise toute sa classe, ses amis, ses profs, bref, presque tous les élèves de son lycée ! Et pour ne rien arranger, toutes les personnes mortes par la main de la Magicaal-girl deviennent des mort-vivant en jupette, aussi dangereux et assoiffés de sang que  leur créatrice !
Une poignée de survivants arrivent à se calfeutrer dans une pièce et montent un plan pour sortir … mais est-ce qu’à l’extérieur, ils trouveront de l’aide ?

Bon, concrètement on n’est pas dans du Walking Dead… Ce n’est pas l’histoire de survie du siècle, mais le bouquin est efficace : ça bouge tout le temps, des têtes qui sautent, des giclées de sang, des scènes bien gores par moment… quelques petites culottes et décolletés plongeants pour les fans aussi…  Bref, classique, mais avec une touche d’originalité.
Les dessins sont pas mal, on a un vrai mélange de genre entre les personnages shonen ordinaires, les magical-girl kawaii, et les scènes gores lacérées sur le papier… Ça fonctionne bien !

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Ce que je me demande toujours avec ce genre d’histoire, c’est si l’auteur à une volonté de dénoncer quelque chose ou pas… Une gamine kawaii en cosplay qui butte tout ce qui passe autour d’elle : doit-on y voir une critique de la société de consommation de pop-culture au Japon où le petit et mignon est omniprésent, au risque de décérébrer sa jeunesse ?
Ou alors on ne doit rien y voir de plus qu’une histoire de zombies ! 😀

Maintenant, je n’ai plus qu’à aller m’acheter le second volume, histoire de voir ce qui vaarriver au petit groupe de survivants 😉

« Le Cimetière du diable » d’Anonyme

Le cimetière du DiableLa chèvre grise (ex Petite Fleur) m’a embarqué dans la suite de la saga du Bourbon Kid pour une lecture commune pleine d’action, de baston, de créatures méphitiques et de rock ‘n roll ! Sans sa proposition de lecture commune, je crois que je n’aurais pas ouvert ce troisième volume, au titre qui sonne comme un présage ! Mais finalement, un tome par an, c’est un bon rythme… et après Le livre sans nom et L’œil de la Lune, c’est avec plaisir que j’ai découvert Le cimetière du Diable.

L’histoire se situe 10 ans après la première nuit d’Halloween sanglante du Bourbon Kid, celle où il a du tuer sa mère vampirisée… et donc 7 ou 8 ans avant les épisodes du Livre sans nom
Sanchez, le fameux gérant du Tapioca Bar, a gagné un voyage exceptionnel : un week-end de rêve au milieu du désert, dans l’hôtel de luxe « Le Pasadena », pour assister à un concours de chant annuel « Back from the dead » ! Comme son nom l’indique, la seule règle à ce concours est de d’imiter et de reprendre des titres d’artistes morts… On va donc voir s’affronter Michael Jackson, Freddie Mercury, Judie Garland…  et même Elvis, incarné par un tueur à gage très cool… !
Des dizaines de chanteurs amateurs vont tenter leur chance pour accéder à la finale, et obtenir un contrat et un gain d’un million de dollars auprès du propriétaire de l’hôtel, Nigel Powell !
Mais gagner à ce concours est-il vraiment un cadeau ? Les rumeurs les plus folles courent sur Powell et son hôtel… Il l’aurait obtenu en signant un pacte avec le Diable… Et de plus, il parait que des centaines de personnes disparaissent dans le désert chaque année, à Halloween… Quels dangers vont devoir affronter les concurrents et les spectateurs ? Et qu’est-ce que le Bourbon Kid vient faire dans ce coin paumé du désert la veille d’Halloween ?

On ne peut donc par vraiment parler de suite, plutôt d’un prequel, voir d’un midquel… Mais on n’apprend pas grands choses de plus sur nos personnages favoris, même si le fait de les voir dans une autre aventure m’en a rendu certain plus sympathiques.
Par exemple Sanchez, le gros balourd du Tapioca bar… Le mec un peu gauche et dégoutant, tordu et peu courageux, qui propose de la pisse plutôt que du bourbon aux clients qu’il n’aime pas. Et bien dans Le cimetière du Diable il est exactement pareil, sauf qu’il a gagné en potentiel comique je trouve. Et il est parfois presque touchant, voir gentil !
Elvis qu’on avait un peu vu dans le premier épisode, mais qui était malheureusement mort bien trop vite… et bien là on a tout le temps d’en profiter ! Il est vraiment trop cool 🙂
A côté d’eux toute une brochette de personnage hauts en couleurs…  Avec le concours de chant où des musiciens doivent camper des artistes morts, on a de beaux cas ! Certains d’entre eux m’ont  vraiment fait sourire, à la lecture de leur show 🙂
Finalement le Bourbon Kid est assez anecdotique dans ce récit ! On va juste s’apercevoir qu’il n’est pas juste un gros psychopathe buté… mais ça on s’en doutait un peu (ou du moins on l’espérait !).

Pour ce qui est de la baston, après les vampires, on a le droit à un nouveau type de créatures que j’aime beaucoup… mais je ne vous en dirais pas plus 😉

En bref, une lecture sympa, qui souffre de petites longueurs au milieu, car on se demande parfois où l’auteur veut aller. Mais on est vite remis en selle pour un final explosif !
Si vous avez aimé les deux premiers tomes, vous aller aussi adhérer à celui-là !

Au passage, ce livre me permet de valider le lieu dans le challenge Petit BAC 2014.

Challenge petit bac 2014

« Walking Dead tome 18 : Lucille… » de Robert Kirkman et Charlie Adlard

Walking Dead 18Depuis quelques semaines le dernier tome de Walking Dead traînait à la maison. Honte à moi, je ne me suis pas jetée dessus comme une zombie affamée ! Mais après la fin du tome 17, un volume si riche en événements et si palpitant, j’avais peur que ce nouvel opus soit un peu mou du genou. Il faut dire que les Walking Dead c’est souvent comme ça, il y a des hauts et des bas…
Et bien si Lucille… n’est pas complètement à la hauteur de son prédécesseur (qui était vraiment terrible, je le répète !), il en reste néanmoins un très bon tome de la série : une nouvelle situation apocalyptique, de nouvelles communautés avec leurs règles bien à elles, et surtout un super méchant qui m’éclate !

Dans cet épisode, la communauté de Rick fait connaissance avec le groupe des Sauveurs, dirigé par Negan et de Lucille. Cette dernière n’est pas une femme, mais une batte de base-ball garnie de fil barbelé… Ça donne tout de suite l’ambiance ! Suite au meurtre de Glenn par Negan et Lucille dans le dernier tome, Rick a décidé de se soumettre aux Sauveurs, tout comme les autres communautés des environs. Comme eux, ils doivent donner la moitié de tous leurs biens aux Sauveurs, qui ne se gènes pas pour venir se servir.
Refusant ce nouvel ordre établi, Carl, le fils de Rick, se cache dans le camion des Sauveurs avec une arme, bien décidé à abattre Negan
Va-t-il parvenir à ses fins ? Comment sera-t-il puni ? Comment le groupe de Rick gère cette nouvelle crise ?

Pour moi le clou de l’album, c’est Negan ! Ce personnage de psychopathe m’amuse au plus haut point ! C’est un vrai méchant, instable, mais avec une certaine logique qui lui permet de maintenir sa communauté et ses privilèges. Il fait des blagues de merde, est fasciné par l’œil énucléé de Carl et son courage (ou sa bêtise ?), et surtout à une chérie atypique en plus de son harem : Lucille, à qui il a donné une vraie personnalité encore plus barrée que la sienne.
J’espère juste que les scénaristes ne vont pas l’éliminer trop vite du tableau dans les prochains albums ! Ou alors qu’il parte vraiment en fanfare !
En tout cas ça laisse présager un bon combat final entre Negan et Rick… Vivement la suite en février 2014 🙂

Sinon le reste de l’histoire reste du Walking Dead classique : conflits entres groupes de survivants, alliances entre communautés, poutrage de zombies, et bien entendu les petites tensions entre les différents membre de la communauté de Rick.

Un bon épisode pour moi, qui en plus me permet de régler son compte à la case « Prénom » du challenge Petit BAC 2013 ! Merci Lucille ! 😀

Challenge Petit BAC 2013

« World War Z » de Marc Forster

WORLD-WAR-ZVu tout le tapage médiatique autour du blockbuster World War Z en juillet, ma passion pour les films d’horreur et mon envie d’avancer un peu sur ma carte du Challenge Geek spécial Films et Séries, ce film a été tout naturellement notre choix pour notre sortie ciné d’hier.
Très bon timing d’ailleurs pour aller le voir dans les grandes salles d’Ile-de-France : week-end de chassé croisé, dernières semaines d’exploitation du film… on était 6 dans la salle au Pathé d’Ivry 🙂 Presque aussi bien qu’à la maison 😀

Je n’ai pas lu le livre de Max Brooks, mais d’après ce que j’en ai vu il n’a rien à voir avec le film. Si le livre est une sorte de recueil de témoignages de survivant de l’apocalypse zombie, le film est dans une narration plus linéaire.
Nous suivons Gerry Lane, ancien agent de l’ONU incarné par Brad Pitt, dans les premiers jours du cataclysme causé par une étrange maladie
Tout commence lors d’une journée comme les autres dans une grande ville américaine. La famille Lane est coincée dans les bouchons, mais rapidement des explosions et des scènes de panique laissent présager le pire. La ville devient folle : des personnes atteintes d’un mal qui les rend enragés attaquent leurs concitoyens et les mordent. En 12 secondes, ils sont atteint des mêmes symptômes et deviennent à leur tour des prédateurs très agressifs. Des zombies en somme. Garry et sa famille vont tout faire pour survivre, jusqu’à pouvoir être récupérés par l’armée américaine sur un porte-avion. Ici en pleine mer ils sont en sécurité, mais pas pour très longtemps : Gerry doit être envoyé en Corée du Sud pour enquêter sur les source du mal

Alors, est-ce que ce film de zombie respecte ses promesses ?

Les scènes d’action en mode paysage où on voit des nués de zombies rapides (ouais, des zombies rapides !!!) sont vraiment très réussies. On dirait littéralement des vagues de zombies, comme on pourrait imaginer un amas immense de vermines tels des rats s’échappant des égouts ou des asticots s’éjectant d’une charogne (le thème du zombie me rend poète). Ça grouille, ça exploses, ça s’insinueTrès beau visuellement… Le coup de la montagne de zombies prenant d’assaut les hauts murs de Jérusalem est bien vu aussi, dans l’idée des hordes barbares venant détruire la civilisation et tout ce qui s’en suit…
Voilà, c’était le point positif, et rien que pour ça j’étais contente de l’avoir vu sur grand écran.

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Pour le reste, c’est un film de zombie plutôt moyen, voir pas top…
Quand je vois un film de ce genre, je m’attend à du gore, ou au moins à un peu de sang qui gicle, des cadavres ambulants un peu décrépits, des arrachages de carotide ou des mandibules qui pendouillent. Là, rien de tout ça. Faut dire que le film se veut quasi familial (interdit aux moins de 12 ans)… Pas de zombies pourrissants ou de zombies tout nus donc. Pas de gros plan sur des morsures un peu dégueues… Rien… Pire, tous les zombies sont frais comme des roses ! Ok, ils sont mort depuis juste 2 ou 3 semaines, mais quand même 🙁

Côté action alors ? Et bien non, non plus… Si les scène vu de loin sont cool comme je le disais précédemment, j’ai trouvé les combats rapprochés brouillons. On ne voit rien. Ça pourrait être quelqu’un d’autre que Brad Pitt qui se bastonne, contre autre chose que des zombies… tout est sombre, trop rapide, et parfois carrément hors champ.

Côté thriller et effets de surprise… ben on a pas grand chose non plus. On a pas peur une seconde, aucune tension ou moment d’angoisse… Le tout est aseptisé, sans saveur et plat. Certain diront que cela le rend plus « réaliste »… dans ce cas pourquoi tout cacher, scènes d’action et moments gores ?

Pour le scenar’, bien mais pas top. Comme souvent la menace zombie vient d’une maladie qui n’est pas identifiée, et la pandémie se répand à la vitesse des moyens de transport modernes. On y ajoute l’incompréhension des politiques, l’égoïsme de la population… et hop, zombification du monde !
Le tour du monde de Garry en quête de réponses et de solutions au problème est pas mal vu : chaque pays a ses stratégies pour combattre le mal. Israël comme d’habitude construit des murs, les pays occidentaux ferment les yeux, la Corée du Nord arrache les dents de ses citoyens… On voyage 🙂
Après on est dans les poncifs du genre, ce qui n’est pas toujours un mal si on le considère comme un schéma classique du genre ou un hommage : utilisation d’un camping-car pour s’échapper de la ville, baston dans les supermarchés pour la nourriture et les médicaments, méthode du « bouger ou mourir », rester silencieux et éviter les armes à feu… Bon, parfois ça vire à la tarte à la crème : le téléphone du héros qui sonne en plein milieu d’une mission discrète en zone zombifiée (bravo l’agent spécial), notre héros seul survivant d’un crash d’avion… et surtout la morale à deux balles en voix off lascive à la fin du film. Pffff…

Bref, un film sympa à voir à l’occasion, mais loin de ce à quoi je m’attendais ! Je ne pense pas qu’il vaille une place de ciné, même si certaines scène d’action sont sympa… Aller, une sortie pour Noël en DVD, ça fera un beau conte à regarder en famille avant le réveillon 🙂

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« The Walking Dead » de Robert Kirkman et Charlie Adlard

Attention, comic légendaire en vue !
Cette série est une des meilleures réponse à la question « Mais pourquoi les zombies ont autant la cote ces dernières années ?« … et cela depuis sa date de première parution en 2003 aux États-Unis.

Rick Grimes est policier dans une ville de la région d’Atlanta. Alors qu’il est en service, il reçoit une balle lors d’une course poursuite et se retrouve dans le coma.
A son réveil à l’hôpital, il est seul : plus de médecins, d’infirmières, d’autres patients… En visitant les locaux à la recherche d’aide, il tombe sur une pièce remplie de zombies !
Il réussi à s’échapper et se retrouve dans les rues de la ville, vidées de présence humaine. Il rencontre un duo de survivants, Morgan et son fils, qui lui apprennent tout ce qui c’est passé pendant qu’il était dans le coma : les morts ont commencé à se réveiller et à attaquer les vivants. Un humain mordu se transforme rapidement en zombie, et la seule chose qui achève vraiment un zombie, c’est de détruire son cerveau. Affolée, la population à suivi les conseils du gouvernement : se rassembler dans les grandes villes en attendant l’armée. C’est donc à Atlanta que Rick va se diriger, afin de retrouver sa femme et son fils, qui selon lui ont dû suivre les conseils dictés par les médias.

On va suivre pendant les 13 tomes déjà parus en France les aventures de Rick et de groupes de survivants qu’il rencontre. Chacun trouve sa solution de survie, souvent en groupe reproduisant de micro-sociétés. Mais pour tous, le monde est devenu une jungle, entre les zombie imperturbables qui viennent dévorer les vivants à la moindre occasion, et les groupes d’humains sans scrupules qui viennent pour voler nourritures, femmes, armes, véhicules… Bref, les longs mois passés sur la route à bivouaquer, ou dans des structures plus structurée qui leur permettent de se sédentarisée, auront vite raison de la santé mentale des survivants…

Tout y est : ambiance tendue, images gore, humour noir, baston, survivalisme… Côté ambiance, on est entre Romero et La route de Cormac McCarthy : du fantastique, de la critique sociale, et une bonne dose d’insanité… Ça ne pouvait que me plaire 🙂
Les grandes réflexions sur la fin du monde ont aussi leurs places : qu’est-on prêt à faire pour sa survie et celle de ses proches ?  Est ce que la compassion et la moralité ont encore leurs places après l’apocalypse ? Est ce que la mort et la violence doivent être banalisés dans un univers où la société est en ruine ?
Les personnages sont loin d’être de super héros, même si Rick fait figure de leader charismatique : ils ont tous une part d’ombre.

Côté dessin, je ne dirais pas qu’au début j’étais emballée à 100%, je trouvais le trais un peu grossier (surtout sur les enfants, le trait doit être trop tranché pour faire des visages d’enfants convaincants ?)… Mais en fait il colle tout à fait avec le style de la BD : énergique et sombre, très pictural. Ça change des mangas en tout cas ! Le découpage des cases est bien foutu aussi, c’est un plaisir à lire ! Heureusement, le comic est en noir et blanc : pas d’avalanche de couleurs moches comme on y a souvent le droit avec les BD américaines ! Ouf !

Le seul problème, c’est que j’ai fini les 13 volumes… Tome 14 prévu en septembre… et après, il faudra attendre… Snif :'(

Pour patienter, une série TV commencé en 2010 aux USA a vu le jour. La première saison est composée de 6 épisodes de 45 minutes. Pas mal pour patienter un peu, en attendant la suite de la BD, et la saison 2 prévue pour octobre 2011 !

Un coup de cœur pour moi, j’attends la suite avec impatience et espère surtout qu’elle va rester à cet excellent niveau encore longtemps ! Et aussi qu’au passage que ses auteurs nous offres une fin correcte (oui, faut avouer, les fins de séries longues c’est jamais trop ça :-/)