Mots-clé : aventure

« Azteca » de Gary Jennings

AztecaJ’ai peu écrit de revue de lecture sur ce blog ces dernières semaines et pour cause : j’étais plongée dans le pavé qu’est Azteca ! Plus de 1000 pages d’aventures et d’émotions, bref, du pur bonheur 🙂
Le challenge ABC m’a permis de me motiver à m’y attaquer… les livres longs me font parfois peur, dans le sens où il y a souvent un moment de mou dans la narration. Mais au vu des notes et commentaires élogieux sur ce roman sur toutes les sites de lecture, je me suis lancée, et je suis loin de regretter ce tête à tête qui a bien duré trois semaines 🙂

Nous sommes au 16ème siècle à Mexico, Nouvelle-Espagne, dans cette ville conquise par les Espagnol au profit de leur roi Carlos.
Mixtli, vieil homme Aztèque qui a survécu à l’invasion occidentale, raconte son histoire et à travers celle-ci l’histoire de son peuple et de son pays.
Il se souvient de sa jeunesse dans la province du Monde Unique, son ascension auprès des nobles de ce monde, ses victoires en tant que soldats, ses aventures en tant que commerçant itinérant, son émerveillement devant les beauté du monde, son bonheur auprès de sa famille… Derrière tous cela, on rencontre non seulement le peuple de Tenochtitlan, mais aussi tout ceux qui étaient leurs alliés ou ennemis, leurs us et coutumes, leur religion, leurs systèmes politique et militaire… et surtout on s’imprègne de ce qu’étaient les villes de cette époque, dont il ne reste presque plus rien ! Tenochtitlan semblait être une capitale qui n’avait rien a envier à Rome, avec son architecture monumentale, ses peintures et sculptures tout en couleur et finesse, le standing de ses habitants, les jardins suspendus, les canaux au milieu de la Cité posée sur une île… et aujourd’hui elle a disparu au profit de Mexico.

Difficile de rendre compte de la force de ce roman, tant il est bercé par la sensualité, l’humour, l’action, la réflexion, l’émotion…
Le truc intéressant qu’a trouvé l’auteur et qui donne une profondeur de lecture au roman, c’est le style épistolaire : Mixtli raconte son histoire à l’évêque de Mexico et à ses moines, pour le compte du roi d’Espagne qui en fait la demande expresse. On n’est pas loin de se sentir dans les botte du roi, recevant des missives du Nouveau Monde, et on ressent bien la surprise ou le dégout qu’on pu avoir des habitants de la vieille Europe face à la vie des Aztèques avant leur colonisation. De plus les « lettres » de l’Aztèque sont préfacées en guise d’avertissement par celle de l’évêque, qui joue très bien son rôle de moralisateur, ne comprenant rien aux coutumes étrangères.

Malgré le fait que je sache bien que l’invasion du Mexique par Cortés a été une boucherie, que des milliers d’indigènes ont vu leur traditions abolies par les mœurs des chrétiens, que leur religion et monuments ont été détruits, que leurs objets d’art en or ont fondus, que les Blancs leurs ont apporté des maladies inconnues qui ont décimé plus de la moitié de la population… Je n’ai étonnamment pas ressenti de manichéisme dans ces lignes… même si les Européens sont décrits comme sales, bêtes et vérolés.
Cela vient peut être du fait que les Aztèques étaient eux aussi un peuple de conquérants, et que leur religion basée sur des sacrifices humains massifs est loin d’être en phase avec notre moralité occidentale.
On découvre aussi très simplement que chez les Aztèque, comme dans tous les peuples de la Terre, il y avait des gens bien, intelligents, ouverts,… et d’autres agressifs, bêtes et méchants. On apprend d’ailleurs que c’est plus la bêtises des dirigeants Aztèques qui à conduit à leur perte, plutôt que la puissance de feu d’une poignée de soldats Espagnols.

Outre ces réflexions sur l’histoire de ce pays, on se retrouve dans un vrai roman d’aventure qui me fait penser par moment aux voyages de Gulliver ! Mixtli fait le tour de son pays, rencontre des tribus et des populations de toutes sortes avec des habitudes parfois très étranges, parlant parfois des langages exotiques, suivant des modes bizarres,… Partout où il va, il essaye de se faire accepter, d’apprendre les usages en vigueur, et reçoit en retour un nom différent… Ce qui est bien en adéquations avec sa bougeotte !

Voici donc une très bonne lecture qui m’a permis d’en apprendre plus sur les Aztèques, et surtout des commencer à comprendre cette civilisation, dont il ne reste plus grand chose.
L’histoire est vraiment captivante et pleine de poésie… mais aussi de drames ! Bref, on ne s’ennuie pas ! Je ne peut donc que vous le conseiller !

challenge ABC

« L’assassin Royal tome 1 : L’apprenti assassin » de Robin Hobb

L'apprenti assassin Le challenge ABC que de vais tenter d’accomplir cette année m’aura au moins permis cela : lire ce roman que m’a offert Petite Fleur au SWAP « Noël en hiver » l’an dernier ! Il était temps 😀
Et cerise sur le gâteau, j’ai été happée par l’univers fantastique et la plume de Robin Hobb dans L’apprenti assassin, écrit en 1998. Je n’ai plus qu’une hâte : lire le second tome de la série que j’ai d’ores et déjà acheté 🙂

L’histoire se déroule dans le royaume des Six-Duchés, dirigé par le roi Subtil. Celui-ci à 3 fils, Chevalerie, Vérité et Royal… Chevalerie, prince et futur roi, renonce à son trône le jour où un enfant de 6 ans, son bâtard, lui est annoncé à la capitale, Castlecerf.
Nous découvrons au fur et à mesure du récit de la vie du narrateur, Fitz, fils illégitime de Chevalerie : sa place dans le royaume, les intrigues du château et du pouvoir, sa vie auprès de son « éducateurs » Burrich… Si Fitz est d’abord élevé comme un moins que rien, un palefrenier, le roi Subtil voit bientôt un avantage en sa présence : un bâtard loyal ferait un très bon assassin. Aussi il parfait son éducation en lui donnant comme professeur Umbre, vieil homme sage, secret et étrange, rompu aux techniques d’empoisonnements et de meurtres discrets…
Par son statut de bâtard royal, Fitz va attirer pitié ou haine, amitié ou envie… et c’est par ses dons bien particuliers, un peu paranormaux, son intelligence et son instinct qu’il va se sortir de bien des aventures…
Mais en un temps où les Pirates Rouges mettent les côtes à feu et à sang, ses talents seront-ils vraiment nécessaires à la couronne ?

Je me rend compte qu’en écrivant ces quelques lignes pour résumer ce livres, qu’il est difficile d’en représenter la richesse ! Il se passe tellement de petites choses, derrière la trame de l’apprentissage de Fitz, et plus particulièrement son utilisation du Vif, le don de lire dans les pensées des animaux, peu avouable, et celle hérité de son père, l’Art, sorte de transmission de pensée entres humain possédants ce même don.

On dit souvent que l’écriture « féminine » de Robin Hobb se ressent dans ses lignes… je ne sais pas si on peut dire qu’une femme écrit d’une manière plus subtile qu’un homme…
mais au je dois avouer que le rythme lents mais soutenu de la narration, la manière dont l’auteur nous montre les paysages, ambiances, relations entre les choses et le gens… donne un tableaux précis et riche des situations, où l’action a peut être un peu moins de place, et ou la psychologie est peut être plus présente que dans un roman de fantasy classique ? Enfin je vous rassure, on a pas le temps de s’ennuyer : il se passe beaucoup de chose à Castlecerf !
Mais en effet, il y a pas mal d’affect : Fitz, et d’autres personnages, sont souvent tiraillés par des émotions contradictoire, écartelés entre loyauté et leurs propres conviction… ce qui bien entendu donne de la profondeur au roman, mais surtout nous investi émotionnellement dans l’histoire ! Plusieurs fois je me suis indignée devant la conduite détestable de personnages arrogants comme le prince Royal, ou mauvais comme le maître d’Art Galen…
Et puis son lien avec les animaux, son amitié avec les gens du peuple, son envie de bien faire,… fait de Fitz un personnage plutôt sympathique. Et sa profession d’assassin lui donne un peu de « dark attitude« , pour le sortir d’un portrait de super-gentil trop lisse 🙂

Je me serais bien plongée dans la lecture du tome 2 de la série, L’assassin du Roi, mais je vais laisser reposer un peu cette expérience, histoire de ne pas m’en lasser trop vite : il y  a quand même 13 romans dans cette série ! Et puis j’ai des challenges sur lesquels avancer 😉
En tous cas je ne peux que vous conseiller cette lecture que j’ai vraiment apprécié 🙂

challenge ABC

« Le nouvel Angyo Onshi » de In-Wan Youn & Kyung-il Yang

Le nouvel Angyo OnshiJ’ai profité de la dernière Masse Critique de Babelio pour me faire un petit plaisir et relire un manga que j’ai découvert et dévoré il y a 2 ou 3 ans : Le nouvel Angyo Onshi du duo sud-coréen In-Wan Youn et Kyung-il Yang. Et bien qu’il soit créé par des coréens, il ne s’agit pas d’un manhwa, mais bien d’un manga seinen : cette série de BD à été d’abord publiée au Japon dans un magazine spécialisé, Sunday GX.
Un ami me les avaient prêté dans leur édition française originale… épuisée depuis un petit moment. Heureusement Pika Edition les réédite en version « 2 tomes en 1 ». L’idéal pour commencer cette collection perso, moi qui ai toujours hésité à me les acheter d’un bloc sur le marché d’occasion.

Le nouvel Angyo Onshi nous emmène dans un monde en proie au chaos : l’empire Jushin a sombré avec la mort de son Empereur. Mun-Su, un homme seul et déterminé à faire respecter la justice parcourt ces contrées à la recherche de gouverneur corrompus.
Grâce à ses pouvoirs d’Angyo Onshi et son mahai à trois chevaux (une sorte de médaille enchantée), il peut invoquer une armée composée des soldats morts de Jushin, qui l’aident à combattre ses ennemis.
Au cour d’une de ses aventures, il rencontre son Sando (son garde du corps) en la personne de la jeune, jolie et très dangereuse Chun-Hyang… Qui va apprendre en même temps que nous à connaître et faire confiance à Mun-Su.

Le pouvoir du mahai

Les thèmes de ce manga oscillent entre légendes coréenne dont les auteurs se sont inspirés pour leurs personnages et situations, les mondes fantastiques orientaux et occidentaux, teinté d’un brin de steam-punk… Le tout dans un univers assez sombre et oppressant, où vivent esprits, démons, maîtres de illusions… mais aussi des chauves-souris velues kawaii comme celle qui s’entiche du héros 😉
Ce mélange donne un cocktail assez original finalement, et on se plonge très rapidement dans l’histoire… Et le dessin sert parfaitement le récit par son dynamisme et sa finesse !
Dans ce premier volume Mun-Su vit différentes aventures, qui vont poser les bases du récit : comment il récupère son fameux serre-tête et du même coup les services de Chun-Hyang ; la présentation de son gros point faible : ses problèmes respiratoires qui le rendent peu endurant ; mais aussi celle de son super pouvoir donnés par son mahai ! En le brandissant et en criant « Voici venir l’Angyo Onshi », c’est une véritable armé des morts qui vient le servir !

Chun-HyangIl faudra attendre le prochain volume pour découvrir mon personnage préféré dans l’histoire, L’Écuyer  qui par son humour dédramatisera un peu les situations, qui dans ce premier volumes peuvent paraître assez dramatiques.
Il faut avouer que Mun-Su à un sacré caractère… On se demande souvent de quel côté il est : celui du Bien ou du Mal ? Dans tous les cas, il est du côté de la justice… ou du moins la sienne ! Il n’hésite pas à menacer de mort les paysans qu’il vient « sauver », les exhortant à se défendre seul contre les persécuteurs, et de ne rien attendre de personne. Bref, un personnage de héros assez atypique, nuancé et assez qui promet des moments intéressants.
Ce caractère d’anti-héros crée quelques hésitations du côté de Chun-Hyang qui elle semble plus manichéenne dans sa perception du bien et du mal… Je ne dirai pas qu’elle parait niaise par moment, mais presque 🙂 (il faut dire que dans le délire « je me bat au trois quart à poil » n’est pas là pour aider à la rendre plus profonde…).

Une série à découvrir d’urgence si vous ne l’avez pas encore lue !
De mon côté je vais continuer tranquillement cette nouvelle collection… c’est du bon du début à la fin ! Et finalement, j’avais oublié pas mal de détails de l’histoire, c’est donc un plaisir de le relire !
Et merci à Babelio et à Pika Edition pour cette lecture !

Babelio Masse Critique

 

« Les aventures de Huckleberry Finn » de Mark Twain (Etat de l’Arkansas)

Opération fond de tiroir des PDF libres de droits pour trouver de quoi remplir l’objectif Arkansas pour le challenge « 50 états, 50 billets » : le classique de la littérature d’aventure américaine, plutôt orienté jeunesseLes aventures de Huckleberry Finn de Mark Twain, écrit en 1884. Ce roman est la suite du premier opus Les aventures de Tom Sawyer, écrit en 1876, dont j’ai fait l’impasse.

L’histoire commence dans le village fictif de Saint-Peterbourg dans le Missouri, au bord du fleuve Mississippi. Depuis ses dernières aventures avec Tom Sawyer,  Huckleberry Finn, jeune adolescent qui vivaient seul dans la forêt, a été adopté par Miss Watson qui a décidé de s’occuper de lui, de le civiliser. Dans leurs précédentes aventures, les deux amis avaient découvert un trésors, et avaient ainsi chacun obtenu 6000 dollars !
Mais le père de Huck apprend cela et décide de récupérer son fils… et l’argent ! Violent, alcoolique, menteur… il fini par le kidnapper et l’enfermer dans une cabane dans les bois. Mais Huck arrive à s’échapper, et utilise un canots pour descendre le Mississippi pour aller se cacher dans une petite île déserte.
Là, il découvrira que Jim, l’esclave noir de Miss Watson, s’est aussi échappé : il pense que sa maitresse veut le vendre à une plantation, et effrayé, il cherche à rejoindre l’état de l’Ohio, anti-esclavagiste, où il pourra vivre libre… Tous les deux en fuite, ils vont ensemble descendre le Mississippi et vivre des aventures !

Pour le coup on voit du pays dans ce roman : entre le Missouri, l’Illinois, et finalement l’Arkansas, on a un joli florilège des états bordant le Mississippi ! A chaque étape ils rencontreront des personnes parfois bonnes, parfois mauvaises… Mais à chaque fois tout fini bien ! Huck est un personnage sympa : de bonne composition, il ne se prend pas la tête, aime vivre seul dans la nature sans contraintes, a le sens pratique, sait chasser, pêcher, naviguer sur un radeau, en somme il vit au jour le jour… L’idéal de la liberté !
Si la première partie du roman m’a pas déplu : la descente du fleuve sur un radeau des deux fugitifs, la seconde partie m’a beaucoup moins branchée… Huck retrouve par hasard Tom Sawyer chez sa tante Sally dans l’Arkansas, et je me suis souvenue que ce personnage m’insupporte au plus haut point (même au temps de la série TV !). L’image même de la tête à claque, qui vit dans ses rêve et ses roman d’aventure (il bovaryse à fond), complètement égocentrique, et attire une foule de faux problèmes à Huck et Jim. Bref, un emmerdeur. Donc cette seconde partie m’a semblé plus brouillonne, j’ai pas du tout accroché.

Même si ce roman m’a pas emballé des masses, il est très intéressant par son point de vue sur l’esclavagisme aux USA au milieu du 19ème siècle (l’histoire est censée se passer dans les années 1860 je crois). La manière dont sont décrits les « nègres » par l’auteur est aussi surprenante : bête, paresseux, peureux, superstitieux… Les américains ont donc aussi leur équivalent de Tintin au Congo alors : il y a eu beaucoup de controverses quant à la lecture de ce roman dans les écoles et lycées ces dernières années, jugé raciste. Enfin, en recontextualisant, ça donne un éclairage sur l’époque !
Il est amusant de voir les problèmes idéologiques de Huck Finn, rapport à sa fuite avec Jim : à la fois il apprécie Jim, cherche à l’aider, s’excuse même quand il le vexe, et fini par le considérer comme un ami (bien que cela lui fasse honte)… mais il ne veut pas être considéré comme un abolitionniste, ou comme quelqu’un qui aide un esclave à s’enfuir (un esclave en fuite, c’est du vol envers son propriétaire). Pour un habitant du Missouri, être abolitionniste semble être la pire des insultes ! Ce grand écart entre le caractère de Huck le garçon libre, et Huck le garçon qui considère l’esclavage comme un fait normal, sans le remettre en cause est assez perturbant pour un lecteur de notre époque… Une autre mise en perspective pas dénuée d’intérêt dans ce roman de Mark Twain !

Un classique à connaître je pense, même si ça n’a pas été vraiment ma tasse thé… En revanche je pense que je garderai un souvenir de ces aventures, surtout la partie sur un radeau du Mississippi, qui finalement fait voyager et donne des envies d’évasion 😉

L’Arkansas est un état du Dixie, du sud des Etats-Unis, et fait aussi partie de la Bible Belt. Avec le Mississippi qui le borde à l’est et forme sa frontière avec le Tenessee, l’Arkansas doit son nom au mot amérindien signifiant « lieu en aval » : akakaze, réinterprété par les français qui détenaient cette région. Si vous voulez briller en société, notez que le « s » à la fin d’Arkansas ne se prononce pas en anglais !

L’Arkansas faisait donc parti de la Louisiane Française, bien que les espagnols au 16ème siècle y aient cherché les cités d’or… Il a donc été vendu par Napoléon Bonaparte aux USA en 1803. Le jeune territoire devient un état à part entière en 1836 en rejoignant l’Union, mais reste un état esclavagiste : les bords du Mississippi et le climat sub-tropical humide est idéal pour l’essor et la prospérité des grandes plantations de coton, et cela demande beaucoup d’esclaves ! Et de ce fait, quand la Guerre de Sécession commence, les esclaves noirs représentent 25% de la population ! L’Arkansas rejoint donc les états Confédérés en 1861, puis l’Union après la guerre en 1868… Mais les temps ne seront pas cléments pour tout le monde lors de cette période de reconstruction, entre les milices Républicaines et le Ku Klux Klan.
Après la reconstruction, l’immigration bat son plein et attire des familles venants de toutes contrées : chinois, italiens, syriens, slovaques, irlandais, allemands… Pour travailler dans les fermes ou dans les villes, en plein essor grâce au chemin de fer.
En 1957 l’Arkansas est au centre des attentions, avec l’affaire de Little Rock, la capitale de l’état : un groupe de 9 étudiants Noirs qu’un groupe de ségrégationnistes a empêché d’aller étudier dans le lycée, alors que la ségrégation est abolie depuis l’année précédente. C’est un des évènements marquants du mouvement afro-américain pour les Droits Civiques, ou le Président Eisenhower lui même à du intervenir pour appliquer la loi. Au final, les étudiants finissent escortés par des militaires, pour éviter leur lynchage. Les écoles de Little Rock entameront une bataille politique et judiciaire pour empêcher cette mixité, lutte qu’ils perdront en 1958… Pas évident de faire changer les mentalités !

L’Arkansas a gardé sa culture agricole, et aujourd’hui ce secteur fait marcher l’économie de la région et lui permet d’être dans la moyenne du pays : volaille, riz, coton, soja, aquaculture… Mais on trouve aussi des industries du type construction automobile, fabriques de papier…

Le tourisme a une part non négligeable dans l’économie de l’Arkansas, lui-même s’autoproclamant « Arkansas is A natural« . On peut notamment y pêcher : truites, bars, poissons-chats, écrevisses… Tout ce qu’il faut pour élaborer les recettes de cuisine familiales du Sud des USA !