« Rip l’endormi – La légende du Val Dormant » de Washington Irving

Histoire d’accélérer un peu mon rythme de lecture, j’ai un peu revu ma liste de livre à lire pour le Challenge ABC. A moi les nouvelles et autres histoires courtes !
Voilà comment je me retrouve à lire ce petit ouvrage de Washington Irving, premier homme de lettre des Etats-Unis, qui a vécu de près les mutations du pays entre la fin du 18ème et le début du 19ème siècle.
Rip l’endormi pourrait presque être considéré comme une histoire de science-fiction. Notre homme, Rip, vis sa vie comme il l’entend, débonnaire et un peu feignant… Mais les critiques acerbes de sa femme l’empêchent de vraiment profiter de l’existence tranquillement. Il part donc prendre l’air avec son chien et son fusil dans les bois pour échapper à son quotidien. Jusqu’au jour où il tombe sur un groupe de Hollandais vêtus à l’ancienne mode qui lui offrent une chope à boire… Lorsqu’il se réveille de cette fête improvisée, le monde a bien changé !
La légende du Val Dormant est quant à elle une nouvelle qui va parler à tous : il s’agit de l’histoire qui a inspiré Sleepy Hollow. On y retrouve Ichabod Crane sous les traits d’un instituteur de campagne, un cavalier sans tête… et une disparition étrange. Attaque de fantômes, de démons… ou simple vengeance toute humaine ?
Washington Irving est une référence dans ce qu’on pourrait appeler de l’art primitif américain, puisqu’il est le premier auteur natif américain un peu renommé. Il a une vraie fascination pour la vie des Hollandais qui ont colonisé les terres proches de l’Hudson, ainsi que pour les histoires de fantômes, les légendes indiennes… Mais ces deux histoires ont été éditées à titre posthume ! Et oui, sa passion pour l’histoire et la fiction ne lui ont pas permis d’en vivre.
Autant l’avouer, l’intrigue de ces deux récits n’est pas bouleversante et le suspense n’est pas au rendez-vous. Il est tout de même amusant de voir à quoi ressemblaient les villages et les campagnes au début du 18ème siècle, et les personnages sont plutôt bien brossés.
Bref, à lire à l’occasion, d’autant que ce petit fascicule est rapide à lire.
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