« Johnny s’en va-t-en guerre » de Dalton Trumbo (Etat du Colorado)

Lecture coup de poing et coup de coeur : Johnny s’en va-t-en guerre de Dalton Trumbo est une histoire que j’avais très envie de découvrir depuis quelques mois, sous la forme du livre ou du film qui en est tiré… Inclinaison personnelle oblige, j’ai préféré m’attaquer d’abord le livre, avant d’essayer de le trouver peut être en DVD, ou autre.

Mais pourquoi cette volonté de le lire, me demanderez-vous ? C’est parfois difficile de retracer ce qui vous ammène à une lecture… Mais cette fois je sais parfaitement comment ça c’est passé.
Comme certain le savent, j’aime beaucoup le métal. En faisant un petit tour des clips sur Youtube, alors que je lisais Fargo Rock City, un titre m’a interpellé : One de Metallica, le clip original de 1988 sorti sur l’album And justice for all. Je connaissais la version studio, mais ce clip m’a fait l’effet d’une gifle, en samplant la musique géniale de Metallica à des extraits d’un film que je ne connaissais pas : Johnny got his gun. Les paroles de la chanson prennent alors une dimension autres, la vidéo étant ponctuée par les images noir et blanc montrant Joe sur sont lit, des images de guerre… avec les dialogues du film, comme sortis d’outre-tombe…  J’en ai les poils qui se hérissent sur tout le corps rien que d’y repenser !
Je me suis donc dit que si j’aimais tant son traitement dans le clip, je risquais aussi d’apprécier le livre. Et en cherchant bien, j’ai aussi découvert qu’une partie de l’histoire se passe au Colorado, état qui je n’avais pas encore traité pour le challenge « 50 états, 50 billets ».

C’est donc avec beaucoup d’appréhension que je voulais me lancer dans cette lecture. Il y a des livres comme ça qu’on attend, et qu’on ouvre un jour avec un recueillement quasi religieux… en espérant ne pas être déçu par la barre qu’on a mise si haute de l’avoir tant fantasmé.

Johnny s’en va-t-en guerre raconte histoire de Joe Bonham, soldat américain envoyé au Front durant la Première Guerre Mondiale. Il se réveille dans un lit d’hopital, et au fur et a mesure de sa sortie de l’inconscience, il réalise avec horreur qu’il est non seulement blessé, mais aussi amputé des 4 membres, sourd, aveugle, muet, sous respirateur artificiel… Et surtout seul au monde, coupé du reste de l’humanité. Il se remémore sa jeunesse, les instants avant son départ pour la Grande Guerre, et se pose des questions sur le sens à donner à tout ça… et surtout comment essayer de redevenir un être humain.

Son auteur, Donal Trumbo, est un pacifiste reconnu, un des « Dix d’Hollywood » dans les années 40-50 qui n’a pas voulu se soumettre au pouvoir durant la fameuse période de la « chasse aux sorcières » de McCarthy aux USA. Il faisait figure de traître gauchiste, et fut incarcéré pour avoir refusé de témoigner devant une commission du Congrès des activités anti-américaines, à une époque où les citoyens se vendaient les uns les autres par peur d’être accusés d’être communistes. Il est aussi connu pour être le scénariste de films, comme Spartacus de Kubrick, après son exil. Il va porter à l’écran lui-même son roman Johnny s’en va-t-en guerre en 1971.
Ce récit a été écrit en 1938 et est paru en 1939, à l’aube de la Seconde Guerre Mondiale. Mais c’est pendant la guerre du Viet-Nam qu’il va connaitre un second souffle, le texte ayant été lu à plusieurs regroupement pour la paix. C’est comme cela que l’auteur de la préface de l’édition française, Ron Kovic, va découvrir ce roman. Si son nom vous est inconnu, je pense que comme moi vous le connaissez déjà, ce Ron Kovic : c’est le héros et auteur du film et roman Né un 4 juillet : Johnny s’en va-t-en guerre a changé sa vie, et lui a donné la force de s’engager dans l’activisme politique après des années d’errance.
Si après ça on doute encore d’être face à un grand livre

La Première Guerre Mondiale, ça parait très très loin, mais grêce à cette histoire on se rend compte de ce qu’était cette époque : l’aube du millénaire, où les gens nourissaient plein d’espoirs sur les technologies comme l’aviation pour apporter la paix… Mais en même temps c’est le temps de la dernière guerre où on partait la fleur au fusil, une « guerre romantique » comme dit Trumbo… mais qui avec le recul s’avère la guerre la plus atroce jamais menée.

Ce qui est agréable et assez surprenant, c’est la manière dont est écrit le livre : l’unique narrateur est Johnny, nous n’avons que son point de vue… il raconte son histoire et ses pensées avec des mots simples (c’est un gars « normal », un ouvrier californien). Le rythme des phrases, le découpage des chapitres, est très moderne… Il permet de s’identifier à Joe, de comprendre sa frustration, sa colère, sa tristesse, son incompréhension, mais aussi sa volonté de faire quelques chose de ce qu’il lui reste de vie, de ne pas s’apitoyer sur lui même ! Tout cela en fait un livre assez dur quand on y réflechi, mais pas du tout glauque ou trash… on relève même des pointe d’humour par moment !

Cette histoire me fait forcément penser à La chenille de Suehiro Maruo, manga extrait du roman de Ranpo… paru 10 ans avant le roman de Trumbo : on y traite des mêmes problématiques, arrivées à des milliers de kilomètres des USA. Mais outre le rapport aux gueules-cassées, la ressemblance s’arrête là tant leur traitement est différent.
Dans La chenille on est dans « l’eroguro » pur et dur, sexuel, violent, chaotique, surréaliste et grotesque (dans le sens grand guignolesque du terme, attention), et surtout vécu en couple et par de là bien par un homme bien vivant… Le rapport aux sens et au sensuel est bien différent dans ce roman où  Joe est seul, entre deux mondes, dans les limbes de sa pensée. Le discours est plus intérieur, plus solitaire : son sort est véritable annihilation de l’être humain, comme une déchirure, provoqué par une guerre qui a balayé tout ce qu’a été Joe, tout ce qu’il est et pourrait être.

Comme vous l’avez compris, je suis emballée par ce livre… au point où je pense qu’on devrait le faire lire à l’école ! Ça serait utile pour le sens de la critique sociale des futures générations ! Même si une oeuvre à la portée de celle-ci devrait faire serrer les fesses de tous nos dirigeants, tant la critique de Johnny envers le pouvoir est dur et plutôt bien vu…
Par exemple, sa réflexion sur l’intêret d’aller se battre pour des principes et des idées (liberté, démocratie…) mal définies, sur les gouvernements qui en envoient leurs citoyens à la mort en ce nom alors qu’eux même ne mettent pas leurs propres vies en jeu, et quand bien même, qu’en étant mort ces principes ne permettront pas à d’autres de les faire fructifier… Il remet en cause l’absence de contrat social et idéologique entre les ceux qui partent se battre et ceux qui veulent qu’ils se battent : quel intérêt, pour qui, à quel prix ? Il dénonce le mensonge  de la mort « noble », qui de toute façon ne l’est pas, car quand on est mort on n’est plus rien… Même si aujourd’hui ce discours n’a rien de provoquant, ça fait toujours du bien de l’entendre, et de le dire (surtout quand on voit les guerres « de principes » qui ont encore et toujours lieu) !

Un coup de coeur donc : c’est le genre de livre que j’aimerai distribuer dans le métro, dans la rue… tant il est bien écrit et que son message est important. Mais plutôt que de dévaliser les librairies, je vais me contenter de le prêter autour de moi !

Comme beaucoup d’état, le Colorado a initialement fait parti de la Louisiane française, du moins sa partie orientale… L’occident appartenant alors à la Nouvelle-Espagne, à qui il doit son nom d’origine hispanique signifiant « de couleur rouge », du fait de la couleur de la Rivière Colorado. Il faudra attendre 1803 pour que la partie française soit vendu aux Etats-Unis. Après l’indépendance du Mexique, le Colorado appartient a ce nouvel état. Le Colorado fera parti de Etats-Unis qu’en 1848 après le traité de Guadalupe Hidalgo qui fait céder au Mexique ses territoire du nord au profit des USA. Il faudra tout de même attendre 1876 pour que le Colorado devienne le 38ème état des Etats-Unis.
Avant et pendant les période de colonisation des Européens, les Amérindiens vivaient nombreux sur ce territoire : Apaches, Cheyennes, Shoshones… mais furent chassés les uns après les autres, et il reste très peu de descendants de ceux-ci aujourd’hui.

Le Colorado doit son expansion démographique en premier lieu au commerce des fourrures, mais aussi et surtout à la ruée vers l’or et l’argent à partir de la moitié du 19ème siècle… C’est ainsi que Denver c’est agrandi et est devenu la capitale de l’état. Aujourd’hui encore, la moitié de ses 5 millions d’habitants vit à Denver et dans son agglomération.

Etat de montagnes, haut plateaux, terres arides… le Colorado est l’état le plus haut des USA : son point le plus bas est situé à 1000 mètres d’altitudes ! En plein sur le sud des Montagnes Rocheuses, il possède plusieurs 10aines de pics et monts, dont le plus haut de la chaîne, le Mont Elbert qui culmine à 4401 mètres. Une manne pour le tourisme et les stations de ski en hiver !
C’est donc un paysage rêvé pour les amoureux des grands espaces sauvages et les parcs naturels : Mesa Verde, Black Canyon, Dinosaur Monument (riche en fossiles),  Great Sand Dunes, Rocky Mountain… qui jouissent de climats très différent, et ont donc des physionomies très différentes climat sec ou aride, humide, où passent des tornades (le Colorado est en parti situé sur la Tornado Alley) ou des orages violents…
Mais ces espaces sont aussi problématiques, comme on l’a vu en juin avec le grand incendie qui a ravagé des 10aines de milliers d’hectares de végétations, mais aussi d’habitations !

Mais le Colorado n’est pas composé que d’espaces naturels : l’agriculture et l’élevage sont les secteurs clés de l’état, ainsi que les mines d’or, d’argent, et d’uranium. Les secteurs secondaires et tertiaires ne sont pas en reste : administrations, armée, énergies, produits agro-alimentaires… Un des 3 états leader pour mettre en place une entreprise, bien placé dans la richesse moyenne des habitants
La population, composée de descendant de Mexicains, Espagnols, Allemands, Anglais… mais aussi d’Afro-Américains, est une de celle en plus bonne santé aux USA ! C’est au Colorado qu’est la plus basse proportion d’obèses aux USA… Un pays de sportifs, proches de leurs grands espaces ? A moins que cela vienne de leur cuisine du Sud Ouest et des Rocky Mountains : des ingrédients locaux comme le boeuf et le bison, des viandes saisies, des légumes, ainsi que des inspirations mexicaines avec les épices, le maïs…

Un état que j’aimerai beaucoup visiter, pour ses grands parc et sa cuisine… Même si la récente fusillade d’Aurora durant la projection du dernier film de la série des Dark Knight à valu la vie de 58 personnes, et rend un peu moins sympathique la région…
Un jour peut être ?

11 comments

  1. sofynet

    Le clip de Metallica me prend aux tripes à chaque fois. Et quand ils l’ont joué sur scène quand je les ai vu, whaaa… (un petit lien d’ailleurs, la nouvelle version sur scène, si ça t’intéresse : http://www.youtube.com/watch?v=yBYLxArYn4Q ce n’est pas tout à fait au début, mais ….). Du coup, je suis très très curieuse de lire le livre (je n’ai pas vu le film non plus d’ailleurs)… Je le note. Hop, billet ajouté !

  2. Ping : « Retour à Cold Mountain » de Charles Frazier (Etat de la Caroline du Nord) | geekette.fr
  3. Safa

    Tu dis qu’on devrait le faire lire à l’école… Et je suis de ton avis; je parle en connaissance de cause: Je suis en 3ème et j’ai vu le film (et feuilleté le livre) dans un contexte scolaire, seulement je suis la seule de ma classe et je trouve ça dommage…

    • Loesha

      Merci pour ton retour d’expérience ! Ca fait plaisir de voir qu’au collège ce texte est du moins cité ! Après s’il trouve un peu d’écho auprès des ados (au moins quelques uns comme toi), c’est toujours ça de gagné !

  4. tess

    Bonjour ! Je viens de terminer cet incroyable, non cet extraordinaire récit. Je suis tellement contente de l’avoir lu, cet un livre vraiment magnifique. Je n’ai jamais rien lu de tel, les paroles, les idées, les sensations, les sentiments tous ce qu’on trouve à l’intérieur nous vont droit au cœur et nous amènent à réfléchir. Toutefois c’est un livre assez dur à lire car on nous montre à mainte reprise les horreurs que cause la guerre et lorsque que l’on plonge avec Joe dans ses pensées on a l’impression de ressentir sa solitude, sa tristesse,ses douleurs mais aussi ses joies et c’est ce que je trouve surprenant dans ce livre car les émotions et les sentiments on les ressent ! Apres l’avoir terminer je me suis précipitée sur l’ordi pour voir ce que les gens en pensent ( en espérant qu’ils ont tout aussi appréciés que moi ). Je suis une élève passant en première et on m’ demandé de lire un livre entre 4 proposés, MAIS QUE JE SUIS CONTENTE D’AVOIR CHOISI CELUI CI !!!! Je ne regrette vraiment pas.
    Sinon je voulais surtout dire que tu as très très bien résumé le livre, tu donnes parfaitement bien les idées générales qui ressortent de cette lecture puis tu compares même avec d’autre livre, en conclusion je trouve que ton analyse est superbe, je dirais même parfaite, c’est peut être pas assez convaincant si c’est une élève de première qui le dit mais je le pense vraiment, alors j’aimerais te dire MERCI !!!!! Je proposerais ce livre à tout mes amis que je suis la seule à l’avoir choisi (ps : ça fait plaisir de voir une personne qui à aimé ce livre autant que moi)

    • Loesha

      Wouah, ça fait du bien de voir quelqu’un autant aimer ce superbe roman ! Et je suis très touchée que tu ais apprécié mon article (malgré toutes les fautes d’orthographe, hihi ;)), et plus particulièrement si tu es au lycée !
      Les adolescents et jeunes adultes sont un public difficile je pense (c’est un peu le moment où on construit sa propre culture), du coup ça prouve encore plus la puissance de ce livre.
      Si tu repasse par là, tu pourrai me dire par curiosité quels étaient les autres livres proposés ? Qu’est ce qui t’a attiré avec « Johnny… »?

  5. Tess

    Bonsoir !
    Les autres livres proposés étaient : »La Der des Der », « A l’Ouest rien de Nouveaux » et enfin « L’Adieux aux armes ». Pour chacune des œuvres les profs nous on écrit un résumé. En lisant les résumés, j’ai tout de suite remarqué les romans qui pouvaient me plaire. Je vais commencer par les deux livres que je n’ai pas voulu prendre qui sont: « La Der des der » et « L’Adieux aux armes ».Tout d’abord dans le premier que j’ai cité, le résumé montrait que l’histoire serait celle d’un ancien combattant de la première guerre mondiale reconverti en détective qui sera ensuite contacté pour une affaire de maître chanteur. Je n’aime pas vraiment les histoires de détective, même pas du tout alors dès que j’ai lu les mots : enquête et détective, je suis passé au suivant.
    Le second livre : L’adieux aux armes, qui est d’inspiration autobiographique (d’après le résumé) racontant les amours d’un ambulancier américain et d’une infirmière anglaise durant la première guerre mondiale n’avait rien pour me déplaire, cependant c’étaient les seules choses écrites dans le résumé alors que les deux dernières œuvres avaient un résumé beaucoup plus complet et qui me donné beaucoup plus envie. Alors j’ai laissé tomber « L’adieux aux armes » que je lirais surement un jour car mes amis l’ont trouvé super. Puis j’ai lu le résumé qui parlé du roman « A l’Ouest rien de nouveau ». C’était dit que le narrateur était un jeune Allemand de 19 ans qui s’est engagé volontairement comme soldat fier et heureux d’accomplir son devoir patriotique (encore d’après le résumé). Mais une fois sur le terrain il découvre les horreurs de la guerre et un sentiment de dégoût s’accroît en lui quand il s’aperçoit qu’il n’est pas compris par son entourage. J’ai pensé à ce moment là que c’était le livre que je prendrais car le narrateur a un age proche du mien puis il avait été au départ fier de se rendre au front mais ensuite triste et dégoûté alors je voulais en savoir plus mais quand j’ai lu le résumé de « Johnny » j’ai tout de suite pensé : wouaaah c’est super différent des œuvres de guerres que j’ai pu lire et dont j’ai entendu parler!!! En fait dès que j’ai lu dans le résumé qu’il avait perdu ses 4 membres et tout ses sens sauf le toucher à cause de la guerre et qu’il essaye de rester en contact avec le monde qui l’entoure grâce à ce seul sens, je n’ai pas réfléchie et j’ai demandé à mon père de m’acheter celui ci. J’étais curieuse et je voulais absolument connaitre la façon dont pouvait vivre une personne avec un seul sens. A ce moment précis énormément de questions se sont bousculées dans ma tête comme : Comment il mange? comment il fait comprendre aux médecins qu’il a mal à tel endroit? Qu’est ce qu’il peut bien faire de ses journées? Comment il fait pour ne pas devenir fou ? C’était plus la condition de cet homme qui m’attiré.
    Je savais que tous les livres qu’on nous proposé étaient des livres parlant de la Grande guerre et nous démontrant ses atrocités, ses victimes etc….seulement j’en avais déjà lu des livres de ce genre et même s’ils démontrent tous très bien les abominations que peuvent causer une bataille et que ça m’intéresse, cette fois ci je voulais lire quelque chose de différent et d’original, quelque chose que je ne retrouverais pas dans les autres romans anti-militaristes, je ne voulais pas forcement bouquiner une histoire qui se déroulerait exactement dans le champs de batailles, je ne savais pas vraiment ce que je voulais, juste quelque chose qui ne ressemble en rien à ce que j’aurais pu lire auparavant et j’avais l’impression que ce que je cherchais ne pouvais se trouver que dans le livre de Dalton Trumbo. Voila pourquoi au départ je l’ai l’ai choisie.
    Si au départ je voulais surtout connaitre comment un tel homme n’avait pas été tué pour lui épargner cette vie misérable, j’ai très vite commencé à m’intéresser à toutes les questions qu’il se posait, à la manière dont il faisait passer le temps, et comment il réfléchissait. Je le trouvait très très intelligent, ludique et patient alors malgré le fait que sa condition physique me rendait triste, j’avais hâte qu’il se pose une nouvelle question, qu’il se remémore un moment de sa vie d’avant, ou encore qu’il critique et analyse une nouvelle situation car il avait un esprit très critique et pour moi très juste aussi. Cette aspect là du roman m’a beaucoup étonné et je n’imaginais rien de tel. Alors si dans le résumé on nous avait montré ce coté du roman, je pense vraiment que ça m’aurait encore plus attiré et d’autres personnes l’auraient choisi mais bon peut être qu’il fallait garder un maximum de suspens. J’espère que ce n’était pas trop long (j’écris très souvent de long texte sans le vouloir mais ainsi j’ai l’impression d’être plus claire) et que j’ai bien répondu à la question.
    Ah et merci encore, je relie ce que tu as écrit tous les jours pour le garder en tête parce que ça pourrait m’aider le jour du contrôle!
    (ps: désolé pour les fautes de grammaires ou d’orthographes, je suis plus douée avec les chiffres) 🙂

  6. Ping : « Au revoir là-haut » de Pierre Lemaitre |

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