Mots-clé : série en anglais

Série TV : « American Horror Story : Asylum »

american-horror-story-asylumAprès la superbe première saison d’American Horror Story je ne pouvais pas m’empêcher de remettre directement le couvert avec la seconde !
Surprise, l’univers n’est vraiment pas le même, mais on garde une grande partie des acteurs de la première saison, utilisés dans des rôles complétement différents ! Un concept vraiment pas mal, surtout que le casting est très convainquant 🙂

Dans un manoir abandonné, un couple se fait agresser par un tueur psychopathe au visage dissimulé par un masque de chair humaine… Ce fait va nous ramener aux origines de ce mal, dans les années 60….
A l’époque le bâtiment est un asile psychiatrique nommé Briarcliff, et est dirigé par des nonnes. Nous allons suivre les intrigues qui se déroulent dans ce milieu, entre les médecins, les bonnes-soeurs, les patients… et tous ceux qui gravitent autour.
En 1964 arrive à l’asile un jeune homme, Kit, qui serait un tueur spécialisé dans le dépeçage de ses victimes surnommé Bloody Face. Est-ce son âme qui hante encore aujourd’hui les lieux, ou un copycat ?

Outre son côté gothique et son atmosphère sombre, le manoir de Briarcliff recèle bien des mystères, entre ses fondations qui abrittent un souterrain vers une chaufferie qui a des air de gueule des enfers et ses bois où vivent des créatures humanoïdes mangeuses de chair humaine… Il y a de quoi avoir des sueurs froides ! Les décors ne sont vraiment pas là que pour faire joli, mais bien pour apporter des touches symboliques. C’est donc un vrai plaisir esthétique que de regarder cette série je trouve.

A cette ambiance malsaine s’ajoute des cas de kidnapping par les extra-terrestres et de possessions démoniaques, une mère supérieures sadique, des patients qui feraient rougir de jalousie la troupe de Freaks, un médecin nazi, des innocents enfermés à tort… Bref, on ne s’ennuie pas au niveau des personnages et des situations qui en découlent.

american-horror-story-asylum

J’ai adoré le côté horreur mélangé à celui d’un bon thriller… Dès le premier épisode on se demande qui est réellement Bloody Face, celui des années 60 et celui qui sévit de nos jour.
Ce voyage dans les années 60 est d’ailleurs très agréable, surtout vue le contexte choisi : celui des très puritains catholiques, qui s’avèrent forcément remplis de vices… Petit détail amusant, la chanson française Dominique de Soeur Sourire qui est un vrai fil rouge dans la série et qui passe rapidement du statut de comptine divertissante à celui d’un requiem glauque. D’ailleurs je ne le savait pas, mais cette chanson a réellement été numéro 1 aux USA pendant plusieurs semaine à cette époque et a même donné lieu à un film en 1966, The Singing Nun… Ben comme quoi, hein… 😉

Une excellent série, avec un univers atypique, très différente d’une saison à l’autre. J’aurai bien du mal à choisir entre Murder House et Asylum !
Je vous la conseille évidement fortement. Le gros avantage en plus c’est que vous pouvez commencer la série à partir de la seconde saison 🙂
Pour moi maintenant il faut attendre novembre prochain pour voir la troisième saison qui sera sous-titrée Coven (« réunion de sorcières »)… Tout un programme 😀

Sinon cette série me permet d’avancer dans ma carte Films et Séries du Challenge Geek ! Plus que deux badges à avoir ! 😀

challenge_geek_serie4

challenge geek

Série TV : « Black Mirror » Saison 1

Black Mirror saison 1Dans la suite de mon apprentissage de l’anglais par les séries, voici une série britannique courte (3 épisodes par saisons) dont je ne pouvais pas ne pas parler : Black Mirror !

Chaque épisode du triptyque de la saison peut être vu de manière indépendante : à chaque fois se sont des acteurs, lieux et univers différents.
Avec cette série qui n’est pas sans rappeler Twilight Zone, on se retrouve à mi-chemin entre dans le monde que nous connaissons et un autre beaucoup plus dérangeant… Un entre-deux monstrueux !

Le premier épisode de la saison 1 est un vrai coup de poing au politiquement correct ! Dans The National Anthem, la Princesse de la famille Royale d’Angleterre, est kidnappée, et les ravisseurs acceptent de la libérer seulement si le Premier Ministre fornique avec un cochon, filmé et diffusé sur les chaînes nationales… On va avoir comment le buzz va monter sur Internet où la vidéo de la Princesse est diffusée, comment les médias traditionnels vont se ruer sur l’info comme des mouches, comment les instituts de sondages vont avoir plus de poids sur la décision du Ministre que la morale ou les supplications de sa femme… Très dérangeant, vraiment… (et pourtant il m’en faut !)
Le second épisode 15 Million Merits présente un monde futuriste normatif, où les humains pédalent sur des vélos d’appartements devant des écrans pour gagner une monnaie virtuelle, les Merits, permettant d’acheter des items pour leurs avatars, des programmes TV pour s’occuper… ou un ticket pour un genre de X-Factor. La célébrité devient un moyen d’exister, de toucher au réel dans un monde dirigé par le virtuel… mais l’envers du décors n’est pas vraiment si rose !
Le troisième et dernier épisode s’intitule The Entire History of You. Dans un monde pas si éloigné dans le temps du notre, tous les humains se voient implanté dès leur naissance une « Graine », une sorte de puce qui leur permet d’enregistrer la totalité de leurs souvenirs, et surtout de les revoir à loisir sur leur rétine ou écrans TV grâce un un système de télécommande personnel. La tentation de vivre dans les souvenirs est grandes, ainsi que de focaliser sur des petits détails de la vie de tous les jours. On suit quelques heures de la vie d’un couple où se pose cette question : doit-on tout savoir de son conjoint ?

BlackMirrorep1

Des contes sans concessions sur notre société dirigée par les médias et les images, et où définitivement « what has been seen can’t be unseen » ! Une belle réflexion sur le droit à l’oublie et le pouvoir du virtuel, entre autres.
On en sort un peu bouleversé, parfois choqué… et on est souvent sous tension ! Le discours est plein de sens, et laisse vraiment à réfléchir !

Pour la forme, on est devant des épisodes d’une quarantaine de minutes très bien filmés, avec des castings convaincants… C’est un vrai plaisir à regarder !
Et pas besoin de les prendre dans l’ordre, il s’agit vraiment d’épisodes autonomes.
En revanche pour le niveau d’anglais c’est un peu plus difficile sans sous-titre qu’American Horror Story ! Vocabulaires spécifiques, phrasés beaucoup plus rapide… Sur le troisième j’ai mis des sous-titre histoire de ne pas être larguée :s

Une bonne série de SF qui flirte avec la dystopie … son seul défaut est peut être d’être trop courte ! Que demander de plus ?
Fans du genre, foncez ! De mon côté je vais me plonger dans la seconde saison (et dernière ?) dès que j’ai un petit moment 🙂

Black-Mirror_ep2

Je vais profiter de ce post pour m’inscrire en plus au défi « Films et séries » du challenge Geek !
Il y a une carte à 6 slots créée par Hilde, et dispo par ici… et bien d’autres si ce challenge vous tente ! 🙂

carte_film_serie1

challenge geek

Série TV : « American Horror Story : Murder House »

American Horror Story saison 1En ce moment je suis motivée comme jamais pour apprendre l’anglais ! Je ne suis vraiment pas une pro des langues, mais cette année j’ai décidé de m’y mettre sérieusement : entre les cours d’anglais que ma boîte me propose et mes quelques lectures en anglais comme Animal Farm, je me suis sentie prête à tenter de regarder une série en anglais, sans sous-titres ! C’est selon  ma copine et collègue de bureau Nao la meilleur méthode pour apprendre l’anglais… Il ne restait plus qu’à trouver une bonne série pour me motiver !
Et en découvrant American Horror Story je me suis mise sur la bonne voie ! Même si je ne comprend pas toujours tous les petits détails, cette série a été suffisamment captivante pour m’accrocher et me donner envie d’avaler les épisodes les uns après les autres !

Sortie en 2011 sur FX, on est à la seconde saison aux Etats-Unis… Mais pour le moment je n’ai regardé que la première saison de 12 épisodesAmerican Horror Story : Murder House.
Ce premier chapitre reprend tous les codes des maisons hantées : un bâtiment à l’architecture victorienne qui séduit autant qu’elle effraie, des apparitions de fantômes irrémédiablement attachés à la maison, une histoire chargée de violence et de meurtres… Et forcément un couple qui ne connait pas la réputation de la maison, et qui s’endette pour acheter et vivre dans ces lieux… le rêve américain quoi 😉
Autant vous le dire, leurs ennuis commencent dès l’épisode pilote !

american_horror_story_house

Pour le pitch, je vais essayer de faire court : la famille Harmon emménage a Los Angeles pour recommencer une nouvelle vie dans la grande maison qu’ils viennent d’acheter. Ben, le père est psychiatre. Il tente de se rapprocher de sa femme Vivien, qui vient juste de vivre une fausse couche et en veut toujours à son mari pour l’avoir trompé avec une de ses étudiante à Boston. Entre eux deux, Violet, leur fille qui est déjà adolescente, amatrice d’auto-mutilations… Bref, il y a quelque chose de brisé dans cette famille, et ils pensent vraiment recoller les morceaux dans ce nouveau foyer.
Il vont bientôt rencontrer leur voisinage : Constance et sa fille trisomique Addie qui s’invite dans la maison régulièrement ; Larry l’homme au visage brûlé et ancien habitant de la maison ; Tate, un jeune patient de Ben qui se lie d’amitié avec Violet ; Moira l’aide-ménagère qui apparaît comme une soubrette sexy à Ben, mais comme une matrone entre deux âges au reste de la famille ; un personnage énigmatique en combinaison intégrale SM en latex qui sème la terreur auprès de certains habitants de la maison, mais qui semble bien apprécier Vivien…
La maison est aussi un personnage en tant que tel : rapidement on sent que quelque chose de mauvais l’habite, vu le nombre de morts et de meurtres qu’elle a vue passer. Ses caves regorgent de créatures maléfiques, que Tate semble pouvoir maîtriser… d’où viennent-elles ?

american_horror_story_characters

Tous les personnages qui gravitent autour de cette maisons sont intrigants, on ne sait jamais trop s’ils sont des fantômes ou des vivants, et quels sont leurs relations les uns avec les autres : bourreaux ou victimes… Au fur et a mesure des épisode leurs histoires vont nous paraître plus claires.

Ce qui est pas mal aussi, c’est qu’au travers des différents épisodes on retrouve des affaires de meurtres célèbres, à mi-chemin entre légendes urbaines et faits divers. Ainsi on peut voir au travers des épisodes le crime du Dalhia noir, celui des élèves-infirmières de Chicago, une version de la fusillade de Columbine, … et j’en oublie certainement beaucoup !

Voilà donc une série très sympa, qui fait frémir par son ambiance et son scénario classique mais efficace !
Si comme je le disais le récit est bourré de références, on est plus dans l’hommage que le cliché, et les créateurs de la série ont su créer une tension tout au long de la série.
Je la conseille à tous les amateurs de frissons… son ambiance est vraiment spéciale, il vous suffira de regarder le générique pour vous en convaincre 😉
Maintenant je vais pouvoir me jeter sur la seconde saison : American Horror Story : Asylum.

Et je vais profiter de cet article pour valider ma case « Fantastique » du Défi Challenge Geek !

challenge_geek_2

challenge geek