Mots-clé : Circle Challenge ABC

« Nous autres » d’Eugène Zamiatine

Attention, monument en vue !

Je n’avais jamais entendu parler de Zamiatine avant de voir son roman, Nous autres, dans ma liste du Circle Challenge ABC.
J’ai l’impression de rencontrer avec ce livre un aïeul, dont j’aurais soupçonné l’existence sans l’avoir jamais vu… Nous autres, c’est LE roman fondateur d’un genre de science-fiction que j’apprécie : la dystopie, ou contre-utopie. Ecrit en 1920, c’est donc le père de toutes les perles comme Le meilleurs des mondes d’Huxley, Fahrenheit 451 de Bradbury, et bien entendu 1984 d’Orwell… et leurs petits-enfant comme le Monde inverti de Priest etc…

Eugène Zamiatine (ou plutôt Ievgueni Zamiatine) est un écrivain russe qui, dégoûté des dérive autoritaire du Partie Communiste après la Révolution d’Octobre, écrit ce roman dénonciateur, et quasi d’anticipation sur la dictature à venir.

Ecrit à la première personne, sous forme d’un journal, le numéro D-503 dépeint une ville – état construite de verre, où chaque individu et un atome de l’Etat Unique, dirigé par le Bienfaiteur.
Pas de place pour l’imagination ou les initiative, la vie de chacun est rythmé par le calendrier et les horaires des Tables… Des heures de sommeil, travail, loisirs, repas, activités sexuelles imposées, jusque dans les détails : nombre de mastication avant d’avaler une bouchée, carnets coupons pour demander une heure de plaisir avec un autre numéro, pas de familles ou de reproduction libre,… tout est placé sous l’oeil vigilant des Gardiens…
Les habitants sont heureux, la société mise en place ayant depuis très longtemps troqué la liberté contre le bonheur, en érigeant le Mur Vert pour séparer la ville civilisée et mécanisée de la nature sauvage et barbare.

Comme vous vous en doutez, un grain de sable va se glisser dans les rouages lisses de la vie de D-503…

J’ai vraiment aimé ce livre, même s’il est selon moi plus difficile d’accès que ses rejetons type 1984 : moins de descriptions qui permettent de mieux comprendre l’univers ou la politique de cet univers, un style un peu plus pointu voir poétique… Une vraie découverte qui m’a fait le plaisir d’enrichir ma connaissance de ce genre de science-fiction !

Pour conclure, rien que pour ce livre, je suis heureuse de m’être inscrite à ce challenge… !

« Fuck America » d’Edgar Hilsenrath

De nouveau un livre tiré de la liste du Circle Challenge ABC… je ne connaissais absolument pas cet auteur, et pour une fois, la teneur de son roman Fuck America : les aveux de Bronsky m’a donné envie de creuser un peu plus loin dans cette direction.

Il faut dire que Fuck America est assez troublant. Raconté à la première personne, Jakob Bronsky nous raconte son histoire au travers d’un récit très direct : survivant juif allemand né en 1926, lui et sa famille arrivent à New-York en 1952… bien après la guerre et a Shoah.
A 27 ans, il en parait 40, et peine à vivre de petits boulots. Solitude, violence quotidienne, débrouille, vie nocturne… ses petits plaisirs tournent autour des sorties au cinéma, des prostituée, d’une bière prise au bar des immigrés… Jusqu’au jour où il commence à écrire un livre, contre la violence et la barbarie, intitulé « Le branleur ». Il faut bien cela pour supporter le ghetto New-Yorkais où il survit…
Tout son rythme de vie va alors tourner autour de l’achèvement de son oeuvre, qui lui permettra peut être de retrouver la mémoire sur ce qui c’est réellement passé lors de la guerre, en Europe…

Je ne sais pas pourquoi, mais ce récit me semblait être plus qu’une fiction… et c’est le cas, puisqu’il s’agit finalement d’un récit extrêmement autobiographique ! Voir ici pour en savoir plus sur Edgar Hilsenrath, mais la trame de l’histoire de Bronsky semble bien être celle de son auteur. D’ailleurs il écrira un livre lors de son passage à New-York, intitulé La nuit.

Côté style, au début ça me faisait beaucoup penser au subversif Portnoy et son complexe d’un Philip Roth, mais en version cocaïnée… et sur la fin au roman sous acide Le loup des steppes de Herman Hesse (qui n’a pas fini de nous traumatiser, depuis son passage dans la boite du Circle Challenge Pandora).
En fait il y a peu de narration au style indirect, ce qui donne beaucoup de punch à la lecture : beaucoup de conversations, avec des phrases très courtes, très ponctuées… quasiment un style parlé.
Parfois la ligne narrative à suivre s’embrouille, entre la vie rêvée du  narrateur, la réalité du récit, la vérité de la vie de l’auteur… enfin c’est loin d’être aussi tordu que dans le Loup des steppes, et surtout, on s’y emmerde moins (enfin le livre se termine quand on commence à se dire que ça pourrait devenir n’importe quoi… :s).
J’ai aussi apprécié quelque chose qu’on voit assez peu dans le travail de mise en page : les changements de tailles de lettres sur certaines phrases pour qu’elles sautent bien au yeux, les paragraphes penchés qui indiquent la dérive… le genre de petit détail qui donnent du tonus au texte, et utilisé avec beaucoup de parcimonie.

Pour conclure, un livre que j’ai pris plaisir à lire, et que je recommanderai surement. Après je ne pense pas lire d’autres oeuvres d’Hilsenrath pour le moment… mais à l’occasion, pourquoi pas !

« Sambre » de Yslaire et Balac

Dans ma liste pour le Circle Challenge ABC, j’avais une BD de Yslaire à lire, XXe ciel… N’ayant pas envie d’investir dedans et ne le trouvant pas à la médiathèque, je me suis rabattue sur une autre série de cet auteur, Sambre.
J’avais déjà entendu parler de cette série mais ne l’avais jamais ouverte : je dois avouer que ma culture en BD franco-belge est assez limitée :s

La série Sambre se découpe en 3 périodes (générations) composées chacune de 4 tomes.
Sont sortis :
Plus ne m’est rien (1986)
Je sais que tu viendras (1990)
Révolution, Révolution… (1993)
Faut-il que nous mourrions ensemble ? (1996)
Maudit soit le fruit de ses entrailles… (2003)

L’histoire se déroule pendant la seconde moitié du 19ème siècle, durant les périodes mouvementées de la Monarchie de Juillet et de la Seconde République à Paris. Sur fond de l’histoire d’amour entre Bernard Sambre, rejeton d’une famille bourgeoise, et de Julie, fille d’une prostituée aux yeux rouges, vont se révéler plusieurs destins et histoires. On découvre ainsi la passion de feu le père de Bernard pour les théories ethnologiques sur les couleurs des yeux, les petites et grandes traîtrises familiales des deux héros, la vie de parisiens passionné de la Liberté à Paris… On comprend très vite que les jeunes filles au yeux rouges comme Julie sont venues au monde pour briser la vie des mâles Sambre.
Difficile de raconter cela… mais en gros il s’agit d’une saga familiale : on suis la vie des Sambre sur 3 générations.

Le dessin n’est pas mal… je n’étais pas fan sur les tout premiers albums, mais le dernier que j’ai encore entre les mains est vraiment un petit chef d’oeuvre graphique et chromatique.
Le dessin s’est peut être amélioré, mais c’est surtout les couleurs, qui sont passées par la case numérique, qui ont pris du coffre! Tout est dans les nuances de noir, brun, rouge… cela donne par moment une impression de violence, de froid glacial ou de passion ardente, ou encore un effet un peu sépia qui n’est pas sans donner une impression de nostalgie…  Les personnages sont dessinés dans la longueur, mais de manière assez arrondie, ce qui donne un sentiment assez dynamiques au tout.

J’ai appris quelques trucs en lisant ces BD, comme la découverte d’une période de l’Histoire de France que je connais peu… En revanche j’ai moins accroché sur ce qui me semble pour le moment être un prétexte pour se focaliser sur un élément de l’anatomie de Julie, « La guerre des yeux », le thème récurrent de la série.

Une série sympa que j’espère continuer… Yslaire à prévu encore 7 tomes pour cette série. Sachant que le dernier volume est sorti en 2003, j’ai comme l’impression que ça va finir en cacahuète :-/
En revanche il a déjà sorti des spin-off de cette histoire, avec La guerre des Sambre, dont 4 tomes ont déjà été publiés.

Pour la suite, je pense donc continuer sur La guerre des Sambre… ils l’ont à la médiathèque, ça serait dommage de ne pas en profiter 🙂

« Spinoza encule Hegel » de Jean-Bernard Pouy

Comment aurais-je pu mieux tomber niveau lecture, en cette période de grève ?
Alors que le trafic de la RATP est un peu congestionné, que les parisiens (et les autres) manifestent, que les affiches prônant la grève illimité fleurissent un peu partout… je me suis plongée dans un autre livre du Circle Challenge ABC : Spinoza encule Hegel de Jean-Bernard Pouy.

Choc ! Je suis plutôt Hégélienne que Spinoziste (des études en arts plastiques, je ne peut donc pas renier mon attachement à l’esthétique). Je me demandais donc ce qui valait tant de douleurs anales à mon héros de cours de philo !
Il s’agit en fait, à la base, d’une blague potache de l’auteur, racontant de quelle manière aurait pu virer mai 68, si le mouvement c’était vraiment radicalisé.
Les bandes d’extrême-gauche s’organisent (ou plutôt se désorganise…), et se frittent les une contre les autres, un peu en mode Highlander (comme quoi, les temps ont peu changé).

Dans une France à la Mad Max quasi post-apocalyptique, la Fraction Armée Spinoziste et son chef Julius affrontent les Hégéliens, à grand renfort de flingues et de motos. Ils rencontreront amis et ennemis sur leur route, qui resteront ou non sur le macadam…
Du sang, de la drogue, du sexe, du rock’n roll (Sympathy for the devil en leitmotiv !)… le tout dans un univers punk masculin, plein d’énergie et d’autodestruction.

J’ai bien aimé ce petit côté uchronique : imaginer une France livrée au bordel général, où l’Etat et ses symbole ont chuté, où les milices de villes sont gardienne de ces dernières valeurs… et en face les gangs armés politisés ou poétisés, à la fois drôles et sombres.

Bref, un livre sympa, sans prétentions… amoral, mais éthique !
De quoi rêver à ce que pourrait donner une petite révolte  contre le pouvoir en place à l’heure actuelle 😉

Circle Challenge ABC, la liste que j’ai donné

Suite à nos conversation avec Petite Fleur à propos de la liste que j’ai reçu pour la challenge, on en est venu à parler de celle que j’avais envoyé à mon autre colisteuse.
Il s’agit de livre que j’ai lu et apprécié, sauf mention contraire… J’ai essayé de faire une liste assez hétérogène (des grands classiques, du trash, du gentil, de la SF, du fantastique, du voyage…) avec beaucoup de romans, et un peu de BD.
La voici, un peu modifiée par la suite en fonction des lectures qu’elle avait déjà faites :

  • Assimov Les robots – remplacé par Douglas Adams Le guide galactique
  • Dino Buzzatti Le K
  • Cormac McCarthy La route (je ne l’avais pas encore lu à l’époque)
  • Maurice Denuzière Un Chien de saison (pas encore lu… dans ma whislist)
  • Jeffrey Eugenide Middlesex
  • Jim Fergus Mille femmes blanches – remplacé par Beth Fantaskey Comment se débarrasser d’un vampire amoureux (pas lu, mais on en disait beaucoup de bien en littérature jeunesse à l’époque)
  • Neil Gaiman De bons présages (c’est aussi le livre que j’ai proposé pour le Circle Challenge Pandora)
  • Max Haddon Le bizarre incident du chien pendant la nuit (qui a été proposé par Kyff dans le Circle Challenge Pandora)
  • John Irving Le monde selon Garp (dans ma liste à lire)
  • Robert-Vincent Joule Petit traité de manipulation à l’usage des honnêtes gens
  • Jon Krakauer Into the wild
  • David Lodge Un tout petit monde
  • Richard Matheson Je suis une légende
  • Amélie Nothomb Hygiène de l’assassin
  • Orwell 1984 – remplacé par O’neil La Ligue des Gentlemen Extraordinaires
  • Christopher Priest Le monde inverti
  • Queneau Exercice de style
  • Anne Rice Entretien avec un vampire – remplacé par Tome & Ralph Berceuses assassines (3 tomes)
  • Clifford Simack Demain les chiens
  • Michel Tremblay Des nouvelles d’Edouard
  • Naoki Urusawa 20th century boys tome 1
  • Von Sacher Masoch La Vénus à la fourrure
  • Andy Warhol Ma philosophie de A à B
  • Françoise Xanakis Mouche toi Cléopatre (dans ma liste à lire)
  • Marguerite Yourcenar Mémoires d’Hadrien (dans ma liste à lire)
  • Poppy Z Brite Le corps exquis

« Neige » de Maxence Fermine

Encore un livre de la liste du Circle Challenge ABC avalé dans le métro hier soir.
On ne parlera jamais assez du bonheur de faire 40 minutes de métro matin et soir, chose que le provinciaux considèrent parfois avec effroi. 40 minutes de temps d’inactivité à remplir… et en ce moment j’ai décidé de remplir ma tête en descendant un maximum de livre de ma PAL 🙂

Mais revenons à Neige… Ce premier roman de Maxence Fermine nous raconte l’histoire de Yuko, un jeune homme japonais du 19ème siècle, qui décide au grand dam de son père de devenir poète. Son unique inspiration, il la trouve en hiver : tous ses haïkus tournent autour du thème de la neige !
Afin de devenir un poète accompli, un maître lui conseille d’aller apprendre l’art des couleurs auprès d’un artiste peintre aveugle, Soseki, qui vit au delà des montagnes…

Ce voyage initiatique contemplatif n’est pas désagréable à lire… c’est très bien écrit, et l’histoire d’amour entre le jeune homme et la neige est très jolie… Le style concis et léger colle parfaitement avec l’évanescence de la neige.
Mais fort heureusement pour moi, ce récit est très court 🙂 (54 chapitres d’une page)

Vous aurez donc compris que ce livre ne m’a pas particulièrement touché, ce qui ne lui retire en rien ses qualités esthétiques (mince, voilà que je me sens gênée de ne pas apprécier :-/).
Je suis sure que les plus poètes d’entre vous se laisseront transporté par ce voyage dans la blancheur glacée !

PS : Sur le blog du Circle Challenge ABC, ma critique du livre

« 10 000 Litres d’horreur pure : Modeste contribution à une sous-culture » de Thomas Gunzing

Bon week-end lecture que celui ci : grâce (ou a cause) de mon rhume qui m’a un peu calfeutré chez moi, j’ai pu m’atteler à ma liste avec un peu plus de sérieux que d’habitude.
Ça tombait plutôt pas mal, car j’ai reçu samedi matin 3 livres de la liste du Circle Challenge ABC, dont celui ci : « 10 000 Litres d’horreur pure : Modeste contribution à une sous-culture » de Thomas Gunzig.

Parmi la vingtaine de livres que je dois acquérir, celui ci m’a tout de suite plu… le titre surement, mais je pense que c’est surtout la couverture de Blanquet qui m’a tapé dans l’œil. Et oui, finalement le choix d’un livre, c’est parfois aussi simple que ça…

Autant vous le dire tout de suite, ce livre est un gros coup de cœur pour moi. Il parle d’une chose que j’aime par dessus tout : les films d’horreur. Plus que ça, c’est un hommage au style !
Tout y est, sans être une parodie (quoique, le genre est en soi cela selon moi) : la bande de jeunes qui part en week-end dans un endroit reculé, un peu de sexe de drogue et de rock’n roll, des pieds de biches et autres objets contendants qui pleuvent, des phénomènes et créatures pas nettes, des flashback en veux tu en voilà pour épaissir les personnages…
Comme protagonistes, on a la « scoubidou band » habituelle, mais dont on ne se lasse pas : le puceau à lunette, la salope blonde qu’on à envie de voir mourir dans des râles de sang, le sportif pas très malin, et le gentil couple un peu bobo… et les psychopathes habituels dotés de lourds passés…
Un bon slasher, à déguster comme tel, sans prise de tête.

En plus, c’est très bien écrit… Chapitre courts et fluides, teintés d’humour, qui donne à tour de rôle le point de vu d’un des personnages. Il se lit très vite et avec plaisir 🙂

De plus, l’auteur nous offre une introduction très intéressante sur la génération « film d’horreur », dont il met l’émergence en directe relation avec les premiers magnétoscopes… Et oui, à l’époque ces films ne passaient pas à la TV, ou alors très très tard.
Ça m’a rappelé les premier films d’horreur que j’ai pu regarder chez des copines à 12 ans sans le dire à mes parents… ça à commencé par Gremlins et The Blob
J’ai gardé cette passion peut être un peu malsaine pour le genre au court des années 90, en collectionnant sur VHS les enregistrements de The Thing, Christine, La mouche
Grâce au P2P, j’ai pu ces dernières années compléter ma collections de grands classiques comme La colline à des yeux, Cannibal Holocauste, Delivrance… et découvrir des films récent pas assez diffusée, comme Martyr, Calvaire
Certaines sorties ciné plus médiatiques m’ont aussi laissé de bon souvenir, comme le premier REC, The Descent… D’autres moins, comme Paranormal Activity ^^

Bref, pour tout ceux qui aime les slashers, survivals, films gores, de monstres, de fantômes, de zombies… ce livre est pour vous !
Et pour les autres, je le conseille aussi… peut être apprendrez vous à apprécier ce genre 😉

A voir ici, la fiche du livre sur le blog du Circle Challenge ABC

Ma liste de lecture pour le Circle Challenge ABC

Petit tour pour ce premier post sur la liste de livres que je dois lire avant la fin de l’année pour le Circle Challenge ABC.

Pour rappel, chaque participant devait créer une liste de 26 livres, basée sur la le nom de l’auteur et la liste des lettre de l’alphabet. On devait donc trouver et choisir un auteur (et un de ses ouvrages) dont le nom commence par un A, B, C, D… et ainsi de suite. Chaque liste  est donné à un autre participant, ce qui forme au final une chaine d’échange de liste entre nous tous.

Voici la liste que j’ai reçu en janvier dernier, et sur lequel j’ai très peu avancer… 😡
Il faut dire que ces ouvrages sont tellement éloignés de ce que je lis habituellement, que j’ai été un peu « surprise »… mais c’est tant mieux finalement 😉

  • Tout sauf un homme de Isaac Asimov & Robert Silverberg (lu et critiqué)
  • Voyez-vous de Laetitia Bianchi (commencé… pas fini)
  • Chair électrique de Christophe Claro
  • Corpus Simsi : Incarnation virtuellement temporaire de Chloé Delaume (lu et critiqué)
  • Le Dahlia Noir de James Ellroy (lu et critiqué)
  • Neige de Maxence Fermine (lu et critiqué)
  • 10 000 Litres d’horreur pure : Modeste contribution à une sous-culture de Thomas Gunzig (lu et critiqué)
  • Fuck America : Les Aveux de Bronsky de Edgar Hilsenrath (lu et critiqué)
  • La Mariée était en noir de William Irish
  • La trilogie Morgenstern de Hervé Jubert
  • Epépé de Ferenc Karinthy
  • F.A.U.S.T. de Serge Lehman
  • Kaputt de Curzio Malaparte
  • Les Faux-saulniers, histoire de l’abbé de Bucquoy de Gérard de Nerval
  • La Tombe du tisserand de Seumas O’Kelly
  • Spinoza encule Hegel de Jean-Bernard Pouy (lu et critiqué)
  • Formage de Nathalie Quintane
  • The Book of Bunny Suicides de Andy Riley
  • Le visionnaire de Schiller
  • Economie Eskimo : Le rêve de Zappa de Pacôme Thiellement
  • L’Astrée de Honoré d’Urfé
  • Cinéma de Tanguy Viel
  • Le crime de Lord Arthur Savile d’Oscar Wilde (lu et critiqué)
  • Les Mauvaises humeurs de James et de la tête X
  • XXe ciel.com de Yslaire (pas trouvé à la médiathèque, je me suis rabattue sur la série Sambre du même auteur, critiquée ici)
  • Nous autres de Eugène Ivanovich Zamiatine (lu et critiqué)