Mots-clé : challenge fruits et légumes littéraires

Récap’ des challenges terminés en 2012

Challenge 50 états, 50 billets

50 etats... 50 billets

51 lectures (avec le District de Columbia on à un état de plus ;)) en 1 an, uniquement autour des USA.
Challenge réussi, avec une très grande majorité de romans ! Là j’ai réussi à atteindre cet objectif de 2012 qui me tenait vraiment à coeur, et j’en suis fière 🙂
Il faut dire que depuis 6 mois je ne lis presque qu’exclusivement des livres pour ce challenge, pour dire à quel point je m’étais impliquée 🙂 !
Beaucoup de découvertes, de belles images en têtes, et en plus je me suis cultivée avec le volet « exposé » sur l’état traité… J’ai particulièrement aimé Le maître des illusions, Le facteur, Lumière d’Août, Les croassements de la nuit, Johnny s’en va-t-ten guerre, Dolores Claiborne… Quelques déceptions, comme L’hôtel New Hampshire ou L’histoire d’Egar Sawtelle, mais il en faut bien une ou deux pour que ce soit amusant 😉
Expérience extra, et vu que le challenge continue en 2013, je le conseille à tous ! 😀
Reste à voir si je vais me lancer dans le SWAP sur le même thème… je me donne quelques jours pour y réfléchir.

A noter ce petit tableau fait pour l’occasion sur Pinterest !

Challenge Petit BAC 2012

Challenge Petit BAC 2012

Pour cette nouvelle session du Petit BAC, je n’ai rempli qu’une seule grille… mais elle était un peu plus longue que celle de 2011 ! Et avec en parallèle le challenge « 50 états, 50 billets », il a fallut que j’optimise mes lectures !
A noter une découverte vraiment très sympa dans ce challenge : Des milliards de tapis de cheveux… un petit bijou de SF ! Les autres romans, essais et BD ont été très intéressants aussi… J’ai juste une petite réserve sur les romans de Paul C. Doherty qui ne m’ont pas transporté…
Seul déception : je n’ai pas trouvé de quoi remplir le mot bonus (facultatif), le gros mot 🙂

Je me lancerai en 2013 pour une nouvelle aventure Petit BAC… Quand on aime, on ne compte vraiment pas 🙂

Challenge Année de naissance (1980)

challenge anné de naissance

Challenge terminé avec succès ! Il faut dire que j’avais choisi le mode facile… En plus, deux belles découvertes avec ces romans. Bref, une réussite 🙂

Challenge Fruits et légumes littéraires

challenge fruits et légumes

Pour ce challenge, le résultat est beaucoup, beaucoup plus mitigé… Il faut dire que je notais les livres dans ce challenge uniquement si j’en lisais à l’occasion d’autres challenges / lectures. Bref, pas évident d’arriver au 10 titres (loin des 25 demandés !) sans m’imposer des lectures supplémentaires.
Mais sinon les livres cité dans cette liste ont tous été très bon. J’ai particulièrement apprécié Beignets de tomates vertes, et aussi L’arbre aux haricots.

Autres challenges

Le challenge Agatha Christie n’est pas terminé, et je vais y participer à l’occasion au gré de mes lectures.
Le challenge des livres à 2 euros… je ne l’ai jamais commencé, je crois donc qu’il est préférable de l’arrêter.
Le challenge Pandora au travail a eu un soubressaut mi 2012… mais n’a jamais repris. Je l’arrête donc aussi !

« L’Arbre aux haricots » de Barbara Kingsolver (Etat du Kentucky)

Opération challenge « 50 états, 50 billets » une fois de plus… Je tiens le bon bout, et je pense être dans les temps pour lire ou voir tout ce qu’il faut pour terminer ce challenge avant la fin de l’année ! Pour traiter le cas du Kentucky,  j’ai décidé de lire ce roman qui m’étais inconnu mais dont j’ai entendu beaucoup de bien sur les forums et blogs : L’arbre aux haricots, premier roman de Barbara Kingsolver paru en 1988 aux Etats-Unis et en 1996 chez nous. Un beau voyage en perspective entre le Kentucky, l’Oklahoma et l’Arizona ! 🙂

A la fin du lycée, dans les années 1980, Taylor n’a qu’une envie : quitter son Kentucky natal, où son horizon est bouché par la pauvreté dans tous les sens du terme : pas d’avenir, pas de challenge, pas d’attrait… Elle prend sa voiture, dit au revoir à sa mère et prend la route vers l’Ouest avec ses économies en poche ! En Oklahoma, dans un bar où elle s’arrête boire un café, elle se retrouve face à une situation peu banale qui va bouleverser sa vie : une femme Cherokee lui donne un bébé, celui de sa soeur disparue, et s’enfuie ! Sans avoir le temps de dire quoique ce soit, Taylor se retrouve avec cette petite fille… Et ne peut se résoudre à abandonner cet enfant maltraité, et va l’emmener avec elle jusqu’à Tucson en Arizona où sa voiture rend l’âme… Comment vont s’en sortir Taylor et la petite fille qu’elle a nommé Turtle ?

Nous voilà face à une situation d‘abandon peu banal, et voyage initiatique qui ne l’est pas moins ! Taylor va rencontrer une quantité de personnages très intéressants, et tous très « humains » : Matty la réparatrice de pneus qui aide les sans-papiers d’Amérique du Sud à passer la frontière, Estevan le professeur d’anglais guatémaltèque, … et Lou Ann, chez qui elle s’installe en colocation, qui deviendra son amie et sa famille en Arizona, avec son fils. Des personnages pleins de blessures, mais qui savent s’entraider dans cette ville au milieu du désert !
Mais attention, on n’est pas dans un monde idéal : tout le discours du livre est basé sur le fait que le monde est injuste, aride comme un désert, mais qu’il suffit d’un peu d’espoir et d’amour pour faire ressortir le meilleur des gens, comme il faut juste un peu de pluie pour que le désert fleurisse et se remplisse de vie

La relation entre Taylor et la petite Turtle est assez atypique : Taylor a quitté le Kentucky où, elle le répète, les ados tombent enceinte comme un rien, et se retrouvent enchaînées à leurs obligations et à cette région qu’elle déteste tant… Et pourtant elle aussi se retrouve mère sans vraiment le souhaiter, mais se sera en position de choisir si elle veut garder Turtle ou non. Bref, on est dans un roman sur le destin et le choix, les choix qu’on fait pour soi

Un beau roman qui à une suite, Les cochons au paradis, que je lirai je pense à l’occasion : on est face à une histoire bien écrite et agréable à lire, une fable assez philosophique, où le monde n’est pas tout blanc ou tout noir… En plus les descriptions de la nature, des plantes, des paysages sont sublimes et me replonge dans les images de mon voyage en Arizona… et me redonne envie d’y aller 🙂

Ce roman débute au Kentucky, où Taylor et sa colocataire de Tucson Lou Ann ont vécu toute leur enfance… Il en sera fait référence très souvent ensuite, parfois pour le mettre en opposition avec l’Arizona.
Dès les premières pages, le climat social est posé : une région d’agriculteurs et d’employés, où les filles tombent enceinte avant la fin du collège, où finir ses études secondaires tiens du miracle et où les drames familiaux sont légion… Bref, ça n’est vraiment pas l’endroit rêvé pour vivre !

Ce contexte s’explique assez bien par la position du Kentucky sur la carte des Etats-Unis : entre le Sud assez pauvre et conservateur et le Mid-West très agricole. Mais sa physionomie est plus complexe.
De part sa position entre les Appalaches, le Mississippi et les Grandes Plaines, et de son climat subtropical humide, le Kentucky bénéficie d’une pluralité de ressources : agriculture certes, mais aussi et surtout une spécialité d’élevage de chevaux. Les montagnes de l’est lui fournissent des mines de charbon, et les fleuves des moyens de communication et de transport qui ont poussé la croissance de villes et d’industries, telle celle de l’automobile.

Si le Kentucky est connu chez nous, il ne faut pas se le cacher, c’est aussi grâce à la franchise KFC – Kentucky Fried Chicken ! Harland Sanders, son créateur, est né dans l’Indiana, mais ouvrira son premier restaurant / station service dans le Kentucky où il servira ses propres recettes. Après cela, il ouvrira le tout premier restaurant sous le label KFC en 1952 à Salt Lake City dans l’Utah. Depuis 1991, la chaîne connait en France une réussite fulgurante grâce à ses menus à base de poulet.

Au niveau culturel, le Kentucky est connu pour son style de country, le bluegrass, immortalisé dans le film O’Brother des frère Cohen.
C’est aussi ici que le bourbon aurait été créé, par des colons irlandais ou écossais qui cherchaient à créer un whisky… Ce nom « bourbon » est en fait le nom du comté Bourbon au Kentucky, baptisé ainsi en hommage à la France (les rois de la lignée des Bourbon) qui a joué un grand rôle dans l’indépendance des USA. La différence entre le bourbon et le whisky se situe principalement dans le vieillissement de l’alcool : dans des fûts de bois toujours neufs pour le bourbon, et anciens pour le whisky… Cela permet au bourbon d’obtenir un goût de bois plus rapidement, ce qui suppose un vieillissement moins long.

Intéressons nous maintenant à l’histoire de cet état, réserve de chasse historique des indiens Cherokee, Shawnee et Iroquois. Après l’arrivée des premiers européens sur le territoire américain, les britanniques prennent possession de cette région qu’ils rattachent à la Virginie… Dans les faits, ce qui deviendra le Kentucky ne sera pas exploré de si tôt ! A partir de 1750, la colonisation va commencer progressivement… surtout pour ouvrir des route vers les territoires de l’Ouest. Les Cherokee et Shawnee acceptent assez mal cette intrusion sur leurs territoire, et déclareront la guerre aux envahisseurs. Par jeux politiques, ces amérindiens se lieront aux anglais lorsque la guerre d’Indépendance éclatera, afin de faire bloc contre les américains. La population du Kentucky souffrira de cette guerre, au point de demander la scission avec la Virginie à laquelle elle est encore rattaché : le Kentucky et la Virginie sont séparés par les Appalaches, difficilement franchissable, ce qui a isolé la région pendant la guerre. En 1792, le Kentucky devient un état à part entière, le premier de l’Ouest (ouest des Appalaches), et choisis la ville de Frankfort comme capitale. A noter que c’est aussi un des trois Commonwealth des Etats-Unis.
Durant la guerre de Sécession, le Kentucky ne prendra pas position, et reste neutre… mais sera tout de même le théâtre de nombreux combats.

Un état plein d’histoire et de références culturelles, qui montre bien que malgré l’image qu’en a l’héroïne du roman, il y a bien des choses à garder dans cet région 🙂

Edit du 15 octobre : je n’avais pas fait attention, mais ce livre avec ses haricots fait une fabuleuse entrée pour le challenge des fruits et légumes littéraires !

« La colère des aubergines » de Bulbul Sharma

Coup double avec cette lecture : je rempli une case de plus pour ma seconde session du challenge Petit BAC (catégorie « végétal »), et je valide un légume supplémentaire pour le challenge des fruits et légumes littéraires !

La colère des aubergines est un incontournable quand on veut parler végétaux, c’est pour cela que j’ai tout de suite eu l’idée de ce livre pour remplir cette mission, sachant qu’il avait rencontrée son petit succès lors de sa sortie en 2002.
Il faut dire que beaucoup de choses sont réunies pour inviter au voyage et au rêve : des histoires courtes et amusantes, dont l’axe central est la cuisine indienne… et cerise sur le gâteau, des recettes proposées par l’auteur à la fin de chaque chapitre. Tout cela donne l’eau à la bouche 🙂

Les nouvelles traite tour à tour d’histoire à la première ou troisième personne, comme ceux relatant des souvenirs d’enfance de celliers remplis de victuailles interdits à tous les membres de la famille sauf à la grand-mère qui détenait la seule clé, ou encore la recherche d’un prêtre brahmane à empiffrer pour fêter les morts…
D’autres récits nous présentent les joutes culinaires d’une épouse et de sa belle-mère pour contenter un homme, l’appel d’un vieil homme sur son lit de mort qui revoit les meilleurs mets préparé par ses épouses qui l’ont quitté, le voyage et échanges de nourriture de familles au bord d’un train, ou les délires d’une femme au régime qui ne pensent qu’aux sucreries et pâtisseries…
La structure sociale se dessine au travers ces plats et repas, et rend réelles et très attrayantes toutes ces histoires !

On s’aperçoit que dans la culture indienne, comme dans beaucoup d’autres, la cuisine à une place centrale dans la vie des gens : rites religieux, fêtes, hiérarchie familiale, cuisine-plaisir, démonstration d’amour… Via ces petites histoires j’ai découvert une Inde que je ne connaissais pas, beaucoup plus riche et fastueuse que les images que j’avais en tête. On est loin des clichés des bidonvilles ou des ascètes végétaliens, ou des mauvais resto-buffet parisien…  Bref, le bonheur passe par le goût on dirait bien !

Un livre sympa à lire, qui fait passer un agréable moment, et m’a en plus donné envie de découvrir « la vraie » cuisine indienne !

« Poulet aux prunes » de Marjane Satrapi

Une BD sympa pour continuer mes challenges de lecture : Poulet aux prunes de Marjane Satrapi (l’auteur de Persepolis), qui me permet de remplir une case fruit pour Fruits et légumes littéraires et une case animal pour le challenge Petit BAC

Il n’est pourtant pas particulièrement question de cuisine dans cette BD, mais d’une histoire de famille de Marjane.
On fait la connaissance à Téhéran en 1958 de Nasser Ali, musicien assez reconnu excellant au tar (instrument à corde iranien)… Son instrument fétiche ayant été brisé par sa femme lors d’une dispute, il part à la recherche d’un tar lui permettant de jouer de nouveau. Malheureusement, sa quête est vaine, il a perdu le plaisir de jouer sans son tar fétiche. Il décide donc de mourir : il s’allonge dans son lit, et attend que la mort vienne le chercher… ce qui prendra 8 jours.
Jour après jour, pendant cette « agonie », on découvre la vie de Nasser Ali, et comment il en est arrivé là où il se trouve aujourd’hui… il revoit d’abord les vivants : ses enfants, sa femme, son frère, puis bientôt se souviendra des morts comme sa mère, ou encore de ceux qui ont disparu de son entourage.
L’auteur nous raconte aussi ce qui arrivera après sa mort, ce qui donne une dimension supplémentaire à la vie et à l’héritage de ce personnage.

Une histoire bien triste et poétique que celle de ce grand-oncle de Marjane… tout en parsemant ici et la quelques scènes pleines d’humour et de légèreté !  Les dessins et les textes accompagnent parfaitement l’histoire : simples, avec des effets picturaux toujours justes pour exprimer les sentiments, entre lumières et ombres… j’aime beaucoup 🙂
Une jolie lecture, dans une édition agréable à lire (ça mérite que je le souligne, se sont les éditions « L’Association » qui sont ici à l’œuvre).
A noter que cette BD a reçu le prix du meilleur album en 2005 au festival d’Angoulême.

« Beignets de tomates vertes » de Fannie Flagg

Voici un roman que j’ai choisi totalement au hasard sur Amazon, lorsque j’étais à la recherche de mon « végétal » pour le challenge Petit BAC (voir la liste ici)… à force rechercher des fruits, fleurs, légumes dans le moteur de recherche, je suis tombée sur ce livre, qui avait une bonne critique.
Je n’ai pas trop lu le pitch ou les commentaires, histoire de ne pas trop en découvrir : c’est un de mes petits plaisir, que de découvrir au fil des pages le contenu d’un roman… je trouve que ça multiplie le plaisir que l’on a à le parcourir !

Et pour une fois, j’optimise ma lecture, même si je n’aime pas utiliser un même livre pour plusieurs challenge : étant donné que je vais devoir lire entre 10 et 25 livres contenant un nom de fruit ou de légume pour le challenge fruits et légumes littéraire (voir ma liste ici), et bien Beignets de tomates vertes sera ma première lecture pour celui-ci !

Revenons au roman, écrit en 1987 par Fannie Flagg, qui a connu un tel succès aux Etats-Unis qu’elle l’a adapté en scénario pour le cinéma, en 1991 (film dans lequel elle joue… elle est aussi actrice). Il faut dire que tout les ingrédients était là au niveau de l’histoire pour avoir un best seller : une saga familiale, des références à l’Amérique « du terroir » et aux années post-crise de 1929, une certaine nostalgie de la culture culinaire, sociale, religieuse de l’époque, mais sans avoir peur de toucher à des thème plus contemporain, comme l’homosexualité, le racisme, le blue des femmes au foyer, la ménopause, etc…

Elle nous conte l’histoire d’un petit village d’Alabama, Whistle Stop situé auprès de Birmingham, en suivant la famille Blanche des  Threadgoode à partir des années 1920, et plus particulièrement Idgie, femme très charismatique dont on suivra la vie : comment elle décide de ne plus porter de jupe et de s’habiller comme un garçon, ses frasques avec ses frères et soeurs, sa rencontre avec son grand amour, Ruth, la manière dont elle va monter un café près de la voie de chemin de fer et le faire prospérer…
En parallèle nous suivons aussi la vie des employés (et amis) des Threadgoode, la famille Noire de Sypsey, leur femme de ménage et cuisinière. On a ainsi un point de vue intéressant des deux communautés.
Sur cette histoire vont se greffer plusieurs personnages et petites aventures du quotidien, en relation avec « la grande Histoire » : la guerre 39-45 qui va appeler sous ses drapeaux les jeunes hommes du village, la séparation des Blancs et de Noirs dans la vie sociale et administrative malgré des relations étroites au quotidien, l’essor du Jazz et de la ville de Birmingham, la crise de 1929 et ses ravages, le KKK…
Mais loin d’être juste une fresque familiale, quelques grands secrets sont protégés par certains habitants de la ville… où il est entre autre question d’un meurtre…

La construction du livre m’a beaucoup plu : plusieurs niveaux de narration divisés en courts chapitres, que l’on doit soit même recoller pour avoir l’histoire complète, un peu comme une réminiscence.
On suit au milieu en 1986 Ninny, pensionnaire d’une maison de retraite et fille adoptive de la famille Threadgoode, qui va conter à Evelyn, mère au foyer qui à la quarantaine, l’histoire de Whistle Stop au fur et à mesure de leurs rencontre le dimanche. Récit très subjectif, drôle, plein de petites anecdotes
L’autre niveau de narration, assez classique, nous raconte manière chronologique la vie des personnages principaux depuis les années 1919 jusqu’en 1988, qui permet de rentrer de manière plus objective dans l’histoire.
Se greffe à cela  des notes extraite du petit journal de la commune, ou encore des articles du journal de Birmingham… qui donne un côté réaliste à la vie des personnages et aux événements de leur vie, et offre une vue un peu plus en hauteur.

Autre point qui m’a enchanté dans le livre, où il est beaucoup question de nourriture : toutes les recettes évoquées dans l’histoire se retrouvent à la fin du livre ! Je trouve l’idée vraiment intéressante pour conquérir les lectrices qui comme moi ont bavée lors de l’évocation des barbecues au Whistle Stop Café, des assiettes d’haricots et beignets de tomates vertes… Miam :p
Il ne me reste plus qu’à me mettre aux fourneaux !

Le tout nous donne un roman très agréable à lire, drôle et touchant, pas trop mélo… L’époque passée à Whistle Stop à un petit goût de « c’était mieux avant », mais le roman reste plein d’espoir et de gaieté… On s’attache beaucoup au personnage, on a envie de le lire pour en savoir plus à chaque fois sur les petits ou grands événements de leur vie.
Bref, j’aime beaucoup, et je le recommande vivement !

Nouveaux challenges : Fruits et légumes littéraires et Année de naissance

Deux nouveaux challenges, histoire de charger encore un peu plus ma barque !

On est en plein délire potager avec le challenge Fruits et légumes littéraires, a réaliser avant le 31 décembre 2012.
Comme 10 titres me semblaient un peu beaucoup à lister d’un seul coup, je me donne un objectif plus raisonnable de 5 dans un premier temps, dans cette liste ci-dessous (qui sera amenée à s’étoffer)… il sera toujours temps de continuer cette gourmandise en rajoutant quelques fruits et légumes dans mon panier plus tard ! 🙂 (je pense donc lire les 5 premier de cette liste pour débuter… mais après ça dépendra de ce que je trouve en librairie, occasion, prêt, bibliothèque…)

  • Le chat qui jetait des peaux de banane de Lilian Jackson Braun
  • Pelures d’oignon de Gunter Grass
  • L’orange mécanique d’Antony Burgess
  • Les cinq quartiers de l’orange de Joanne Harris
  • Les cinq pépins de l’orange d’Arthur Conan Doyle
  • Les raisins de la colère de John Steinbeck
  • Cette grenade dans la main du jeune nègre est-elle une arme ou un fruit ? de Dany Laferrière
  • Les asperges de Catherine Soullard
  • Des cornichons au chocolat de Philippe Labro
  • Poulet aux prunes de Marjane Satrapi
  • L’arbre aux haricots de Barbara Kingsolver
  • Chair Piment de Gisèle Pineau
  • L’homme au complet marron d’Agatha Christie (qui pourra toujours me servir pour le challenge sur cet auteur)
  • Les marrons du feu d’Alfred de Musset

Cerise sur le gâteau, ce challenge qui fini en décembre 2012 : le challenge Année de naissance… 1980 pour moi, et un minimum de 2 livres sortis cette année là (liste ici, et )…
A priori pour commencer un de ceux là :

  • Rencontre cosmique d’A. E. van Vogt
  • Nécropolis d’Herbert Lieberman
  • La conjuration des imbéciles de John Kennedy Toole
  • Les Bébés de la consigne automatique de Ryû Murakami