« L’usurpateur » de Jörn Lier Horst

Je persiste dans ma lecture de romans policiers et thriller ! Depuis quelques mois j’ai l’impression de ne plus lire que ça… et ça n’est pas pour me déplaire. Donc pour le partenariat Folio de janvier j’ai jeté mon dévolu sur ce thriller norvégien. C’est bien connu, les auteur de pays du Nord ont un talent sans pareil pour faire frémir !
En Norvège, juste avant Noël, l’inspecteur William Wisting et sa fille Line, journaliste à VG se retrouvent dans la maison familiale… Mais ce n’est pas forcément pour passer sereinement les fêtes. William se retrouve sur une affaire de mort suspecte : un cadavre datant de plusieurs mois est retrouvé sous un sapin dans une ferme. Line quant à elle prépare un article sur un voisin de son père, découvert mort chez lui depuis plusieurs mois.
Tous deux vont être plongés dans le passé des deux morts et essayer de démêler les véritables raisons de leur décès.
Comme vous devez vous en douter, les deux affaires finissent par se rejoindre. C’est ce qu’on attend dès les premières pages de ce roman. Reste à savoir comment et pourquoi !
Niveau style, les chapitres sont courts et l’écriture très simple et directe. A tel point que je pensais les premières pages me trouver devant un banal roman de gare… de plus les personnages n’étaient pas là pour aider : le flic, la journaliste, le duo classique qu’on voit dans ce type de récit. Je me demandais même pourquoi ce livre avait été primé comme meilleur roman policier.
Mais plus j’avançais, plus j’étais prise par l’histoire ! Je ne pouvais plus m’arrêter ! Des indices laissés ici et là m’ont fait envisager plusieurs hypothèses… Mais en bon écrivain, l’auteur nous fait une dernière petite surprise et révèle la vérité que dans les dernières pages.
Contrairement à d’autres auteurs Scandinaves, comme Jo Nesbo ou Arnaldur Indridason, l’histoire se déroule dans une petite ville de Norvège. Rien à voir avec les capitales Oslo ou Reykjavik. De la neige, des petites fermes, la forêt… tout cela est bien reposant. Et surtout on ressent bien la solitude qui peut vite prendre possession de ses habitants.
Une bonne lecture donc pour la lettre H du Challenge ABC, qui me donne envie de découvrir ses précédents romans.