« La chambre des curiosités » de Douglas Preston & Lincoln Child
C’est avec bonheur que j’ai enfin pu retrouver l’inspecteur Pendergast dans le troisième tome de sa saga, La chambre des curiosités, édité en 2002. Je lis ces roman à dose homéopathique, challenges aidant (le challenge ABC en l’occurrence ici), mais toujours avec plaisir ! Entre thriller, enquête policière et univers fantastiques qui frise toujours avec l’horreur, je me régale ! En plus ce tome tourne autour d’un concept que j’aime beaucoup, les cabinets de curiosités… tout pour me plaire !
Alors qu’une équipe d’ouvriers sur un chantier détruit un vieux bâtiment à New-York, une cave secrète est mise à nue… Et dans ce souterrain l’horreur surgit : emmurés et mutilés au niveau du bas du dos, des dizaines de cadavres d’enfants et d’adolescents ont reposé là plus d’un siècle. Mais quel serial-killer de l’ère victorienne a bien pu commettre ces abominables crimes ? On ne le saura peut-être jamais : d’aussi anciens meurtres ne nécessitent pas d’enquêtes… pas plus que de fouilles archéologiques. Et un building flambant neuf recouvrira bientôt toutes les preuves.
Mais c’est sans compter avec l’inspecteur du FBI Pendergast, en mission personnelle spéciale ! Accompagné de sa nouvelle recrue débauchée au Museum d’Histoire Naturelle de New-York, l’archéologue Nora Kelly, il va mener sa propre enquête.
Mais bientôt le mystère va commencer à se dévoiler : un certain professeur Leng aurait commis ces crimes au 19ème siècle… Mais le plus étrange, c’est que de nos jours les mêmes crimes recommencent ! Serait-ce un copycat, un assassin qui copierait Leng ? Ou alors le professeur aurait survécu toutes ces années ?
Une fois de plus, notre héros enquête sur une série de meurtres en lien direct avec le Museum d’Histoire Naturelle de New-York (décidément !), et se remet en relation avec des membres de la profession des sciences et de l’histoire ! C’est ce mélange des genres qui me plait bien justement. On retrouve aussi le journaliste Smithback, toujours prêt à tout pour un scoop ! Le côté police et politique est peut-être moins présent que dans les tomes précédents, mais on les retrouve tout de même, toujours aussi mauvais… Bref, un schéma relativement classique, mais efficace !
Après un génial Relic et Le grenier des Enfers qui était un peu moins bon, je retrouve un roman comme j’aime, sympa à lire, un brin glauque, avec des surprises au fur et à mesure de l’enquête. Pas le roman du siècle en terme de suspense (peut-être dû à sa longueur, 700 pages), mais agréable.
Et là je remets les wagons dans l’ordre puisque j’avais déjà lu le quatrième volume, Les croassements de la nuit.
Donc je n’ai plus qu’une hâte, lire le cinquième tome, Le violon du Diable !
le meilleur Pendergast pour moi 🙂