« Les neuf princes d’Ambre » de Roger Zelazny

Les neuf princes d'AmbreLes neuf princes d’Ambre, premier volume du cycle du même nom, fais figure de grand classique de la fantasy. La série a débuté en 1970, et a encore cours aujourd’hui malgré la mort de Zelazny (oui, c’est bizarre).
Pour le challenge ABC des littératures de l’imaginaire, c’était parfait pour ma lettre Z, comme vous vous en doutez 😉

Un homme se réveille à l’hôpital, plâtré… Que lui est-il arrivé ? Il ne se souvient de rien, même pas de son nom… Un accident de la route et puis plus rien. Tout ce qu’il sait, c’est qu’il n’est pas vraiment blessé… Il s’échappe donc de sa chambre et en profite pour rechercher qui l’a fait interner. Une certaine Flora, qui semble être sa sœur, paye pour son séjour. Il décide donc de la retrouver chez elle dans le but d’en apprendre plus sur son identité réelle, mais sans lui montrer qu’il est devenu amnésique.
Il ne va pas être déçu du voyage : il apprend son vrai nom, Corwin, et découvre qu’il est un des neuf princes du royaume d’Ambre, issue d’une fratrie qui se déchire pour conquérir le trône. Mais qu’est ce qu’Ambre ? Sa rencontre avec son frère Random va vite lui permettre de le savoir, et de traverser au passage les mondes d’Ombre.

Assez bizarrement, je n’ai pas du tout été emballée par cette lecture, alors que je pense aimer la fantasy.
Je l’ai trouvé à la fois long, malgré ses 250 pages, et trop laconique sur certains passages… Ça donne un effet brouillon par moment assez désagréable. Le récit à la première personne et la vue subjective des situations justifient pourtant cela… mais non ! Je n’ai pas réussi à rentrer dans l’univers, à me projeter dans ce monde onirique. Ça vient peut être aussi du mélange monde magique, médiéval et contemporain, qui m’a rendu ardue la représentation des scènes.
Côté des personnages, je n’ai pas accroché du tout sur Corwin, ni aucun autre protagoniste. Je n’ai rien contre les personnages arrogants comme lui, mais celui-ci manque totalement de charisme je trouve.

Bref, je suis assez déçue, car j’avais envie de découvrir cette saga… Un gros bof !
Le seul truc qui sauve ce roman, c’est qu’à la fin, j’avais envie de savoir si ce pauvre Corwin allait réussir à regagner son trône. Mais de là a me dire que je lirai le deuxième tome… 😡

challenge de l'imaginaire ABC 2014

3 comments

  1. La chèvre grise

    On m’avait conseillé cette lecture. Confiante, j’ai acheté toute la saga (9 tomes). Je suis allée laborieusement au bout des 6 premiers (qui forment un tout). Et j’ai regretté de les avoir tous achetés. Comme toi, j’ai trouvé que malgré la taille assez réduite, c’est long, brouillon. Cette façon de faire des ellipses temporelles et du coup d’être super laconique sur certains points, est usante pour le lecteur, déjà paumé parce qu’il débarque dans un monde qu’il ne maîtrise pas. Et ça ne s’arrange pas dans les tomes suivants, je peux te le dire.
    Alors, certes, l’idée d’un monde et de ses ombres, du pouvoir de se déplacer et d’entrer en contact via des cartes sont intéressantes. Mais l’histoire est terriblement mal racontée.

    • Loesha

      9 d’un coup, tu t’étais sacrément emballée !
      Même l’Assassin Royal je ne les achète que par un ou deux… au cas où…

      Enfin c’est bizarre cette saga, tous les gens avec qui j’en parle sont déçu… Son succès remonte peut être aux années 70, à l’époque où le genre était peut être moins connu ?

  2. Ping : « Elric, tome 1 : Elric des Dragons » de Michael Moorcock | geekette.fr

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