« Magical girl of the end, tome 1 » de Kentarô Satô
Pour mon anniversaire plus un mois (je déteste les fêtes à date fixe), La chèvre grise – qui me connait bien – m’a dégotée une histoire de zombies un peu décalée au format manga ! Un shonen plein d’action et trash comme tout, qui m’a fait passer un bon moment dans le métro !
Au lycée, Kii Kogami à l’impression que toutes ses journées se ressemblent. Toujours les mêmes blagues entre amis, toujours les mêmes cours, … Cette monotonie l’ennui. Mais pour son plus grand malheur, sa routine quotidienne va être perturbée par une étrange petite fille en cosplay kawaii, qui répète sans cesse « Magicaaal… ». Grâce à son arme qui ressemble à une masse futuriste, elle tue, pulvérise, atomise toute sa classe, ses amis, ses profs, bref, presque tous les élèves de son lycée ! Et pour ne rien arranger, toutes les personnes mortes par la main de la Magicaal-girl deviennent des mort-vivant en jupette, aussi dangereux et assoiffés de sang que leur créatrice !
Une poignée de survivants arrivent à se calfeutrer dans une pièce et montent un plan pour sortir … mais est-ce qu’à l’extérieur, ils trouveront de l’aide ?
Bon, concrètement on n’est pas dans du Walking Dead… Ce n’est pas l’histoire de survie du siècle, mais le bouquin est efficace : ça bouge tout le temps, des têtes qui sautent, des giclées de sang, des scènes bien gores par moment… quelques petites culottes et décolletés plongeants pour les fans aussi… Bref, classique, mais avec une touche d’originalité.
Les dessins sont pas mal, on a un vrai mélange de genre entre les personnages shonen ordinaires, les magical-girl kawaii, et les scènes gores lacérées sur le papier… Ça fonctionne bien !
Ce que je me demande toujours avec ce genre d’histoire, c’est si l’auteur à une volonté de dénoncer quelque chose ou pas… Une gamine kawaii en cosplay qui butte tout ce qui passe autour d’elle : doit-on y voir une critique de la société de consommation de pop-culture au Japon où le petit et mignon est omniprésent, au risque de décérébrer sa jeunesse ?
Ou alors on ne doit rien y voir de plus qu’une histoire de zombies ! 😀
Maintenant, je n’ai plus qu’à aller m’acheter le second volume, histoire de voir ce qui vaarriver au petit groupe de survivants 😉
Pour ta question sur une éventuelle volonté de l’auteur, je te conseille ce lien : http://www.manga-news.com/index.php/manga/critique/Magical-girl-of-the-end/vol-1 où le site explique que la collection s’appelle WTF 🙂
J’aime bien l’image que tu montres, avec l’onomatopée « Boing » alors que la tête explose. J’aurais spontanément été vers du « Spash » moi, mais c’est marrant.
Ravie que ça t’ait plu en tout cas.