« Household Stories » des frères Grimm
Je révise mes vieux classiques et mon anglais avec ce recueil de contes des frères Grimm, premier livre à lire pour mes cours en ligne sur Coursera : « Fantasy and Science Fiction: The Human Mind, Our Modern World« . Tout un programme n’est-ce pas ?
Ce cours pourrait être une balade de santé s’il ne fallait pas que je rédige chaque semaine un essai sur la lecture demandée… en anglais en plus ! Bref, je vais voir si je tiens le rythme 😉
En attendant j’ai relu avec amusement des versions des contes classiques de notre enfance : Cendrillon (Aschenputtel), La Belle au Bois Dormant (The Sleeping Beauty), Blanche-Neige (Snow-White)… Versions forcément moins édulcorées que celle de Disney, mais au dénouements parfois plus heureux que ceux de notre Charles Perrault national, qui lui par exemple laisse Le Petit Chaperon Rouge (Little Red-Cap) dans le ventre du Loup contrairement aux frères Grimm qui le fait ressortir de la bête par un coup de ciseaux du chasseur.
Ça a aussi été l’occasion pour moi de découvrir des contes que je connaissais pas du tout, mais qui semblent assez connus dans d’autres pays comme Rumpelstiltskin ou Rapunzel (merci la série Once upon a time ;)).
J’ai aussi pu redécouvrir des histoires que j’avais entendu à l’école, comme le très théâtral The Fisherman and is Wife (j’avais joué le rôle de l’épouse lors d’un spectacle en CM2 :)).
Une lecture qui n’est pas désagréable, même si certains contes ne m’ont pas vraiment fait rêver… Les objets dotés de vie, les histoires d’animaux qui ressemblent à des fables m’ont moins intéressées que les grandes quêtes. Bref, je suis plutôt branchée légendes épiques qu’historiettes domestiques.
En revanche pour ce qui est des mythes des Princes et Princesses de contes de fées, je suis plutôt dubitative… j’ai l’impression que les couples princiers dépendent plus du destin ou de la magie que de « l’amour véritable ».
Par contre les valeurs familiales sont souvent mise en avant et encouragées : amour filial, celui de la fratrie… Mais comme dans les films de notre jeunesse, les belle-mère et demi-soeurs sont toujours de véritables plaies ! Bravo les familles recomposées !
Mais l’élément très libérateur dans ces contes par rapport aux versions en dessins animés : la punition des méchants ! Les contes regorgent d’inventivité, que ce soit les oiseaux qui picorent les yeux de la méchante belle-mère et des demi-soeurs de Cendrillon à son mariage, ou encore la belle-mère qui se retrouve nue dans un tonneaux rempli de clou, tiré par des chevaux jusqu’à ce que mort s’en suive (The Goose Girl, The three little men in the wood), la demi-soeur enduite de poix (Mother Hulda)…
Les animaux aussi sont martyrisés, principalement le Loup se fait une paire de fois découper le ventre et déposer une pierre dans l’estomac à la place de ses victimes (Little Red-Cap, The Wolf and the Seven Little Goats).
Un classique donc, que je n’aurai jamais lu intégralement sans Coursera… Pas la lecture de l’année, mais je suis tout de même contente de l’avoir faite.
Si cette lecture vous intéresse, le livre est disponible gratuitement et légalement sur le site du projet Gutemberg, ici. Cette édition anglaise est assez sympa, dans le sens où elle est illustrée par le mari de la traductrice… Joli travail d’équipe !
Cerise sur la gâteau, car il faut que j’avance un peu mes challenges : ce recueil de contes de fée me permet de remplir une case dans mon challenge Geek, catégorie magie, bien entendu !
Tiens, tu me diras ce que ça donne comme résultat ton écrit une fois noté. C’est un super exercice en tout cas, car professionnellement, ça sera toujours utile.
Ca y est, j’ai mes résultats ! Plutôt pas mal, je suis assez fière de moi… Forcément je pêche sur la note en anglais, auquel que mes pairs m’ont donné la moyenne quand même. Côté contenu apparemment ils ont aimé mon essai sur « The Almond Tree ». Je suis boostée pour le prochain !
Essai envoyé hier… résultats demain !
Outre la difficulté du à la barrière de la langue, l’exercice est loin d’être simple (320 mots max, développer une thèse…).
Wait and see, en attendant je dois corriger 5 « copies » de mes pairs 😉
C’est cool, et pour le coup je pense que c’est un super exercice. Encore faut-il tomber sur des oeuvres à peu près accessibles pour nous par contre. Mais je pense que même avec des mots simples, on peut expliquer notre façon de voir.