« Le grenier des Enfers » de Douglas Preston & Lincoln Child
Après Relic, nous retrouvons l’inspecteur Pendergast dans ce second tome de ses aventures, paru en 1997… Car on peut bien parler ici d’aventure et non uniquement d’enquête, qui mêlent action et fantastique !
Si ce roman m’a paru un peu moins bon que Relic ou les Croassements de la nuit, il est tout de même agréable de retrouver les personnages rencontrés précédemment : Margo Green la chercheuse en biologie, le Dr Frock son mentor, William Smithback le journaliste fouineur, Vincent D’Agosta le lieutenant de la police de New-York et bien sur le dandy warholien, l’agent du FBI Pendergast !
Et en plus il va me permettre de réaliser une étape dans le challenge Petit BAC 2013 : le lieu 🙂
Un an et demi après l’affaire de la Bête du Musée d’Histoire Naturelle de New-York, les protagonistes de l’affaire tentent encore d’oublier l’horreur de la confrontation avec le Mbwun, créature mi-homme mi-lézard à la puissance et à l’appétit pour les cerveaux colossaux…
Mais les deux cadavres décapités repêché dans l’Hudson River vont raviver ces souvenirs à Vincent D’Agosta, chargé de l’affaire : ces corps aurait été dévorés, et les têtes découpées au couteau ! Et d’après l’agent Hayward, les crimes de ce type sur les SDF du coin deviennent un peu trop habituels ces derniers temps. Un serial killer ?
Aidé par Margo et le Dr Frock comme experts scientifiques, il va tenter de déterminer ce qui a bien pu se passer. Malheureusement, le pire semble bien poindre le bout de son nez…
On prend les même et on recommence… mais dans les égouts de New-York cette fois !
J’ai été un peu déçue de voir réapparaître le spectre du Mbwun… J’avais envie de nouveauté en terme de monstre ! Mais il faut dire que quelques questions restaient en suspend à la fin du premier volume, dont une de taille : Kawakita le collègue de Margo avait récupéré la plante qui permet de créer le Mbwun et commençait à la vendre comme une drogue… On imaginait bien les impacts que cela pourrait avoir !
Mais bon, les fin ouvertes comme cela ne me gênent pas, surtout dans les romans fantastiques ou SF. Ici l’auteur nous donne sa réponse, qui est finalement celle à laquelle on pouvait s’attendre : Kawakita a créé un gros bordel !
Un des intérêts de ce roman a été de me faire découvrir un univers que je ne soupçonnais pas : celui qui est sous nos pieds ! Entre les lignes de métro, les égouts, les canalisations, grottes… c’est des dizaines d’étages qui se trouvent dans les sous-sols de nos villes ! Ici le focus est donnés aux espaces abandonnés, oubliés… colonisés par différents groupes d’humains. Parias, drogués, clochards, SDF, criminels en cavale… Se sont des centaines de personnes qui vivent dans ces lieux dans le roman, organisés en micro-sociétés, amie ou ennemies chacune ayant ses motivations propres. Pas besoin d’aller en Amazonie pour vivre une aventure dans des groupes tribaux ! Et ça Pendergast le teste en allant enquêter au sein de ces groupes ! Dégustation de rat rôti et de gros rouge en perspective !
Si le récit est bourré d’action, de surprises et tout, j’ai été aussi un peu frustrée de deviner assez tôt la fin du livre… enfin du moins le « coup de théâtre » du dernier chapitre. Trop habitué aux livres, séries TV ou film du genre ?
Mais bon, rien de bien méchant, j’ai quand même pris du plaisir à lire ce livre ! Et je vais continuer rapidement je pense avec le troisième livre de la série : La chambre des curiosités. Tout un programme !
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