« Ni d’Eve ni d’Adam » d’Amélie Nothomb
Je continue sur ma lancée ma seconde session du challenge Petit BAC (c’est de saison)… et une fois encore, c’est un roman d’Amélie Nothomb qui me permet de remplir mon objectif « prénom« .
Si je n’avais pas été emballée par Robert des noms propres lors du dernier challenge, j’ai cette fois été enchantée par Ni d’Eve ni d’Adam.
Ce roman s’inscrit dans les roman plutôt autobiographiques d’Amélie Nothomb, et se situe en grande partie juste avant la période de Stupeur et Tremblements : Amélie revient au Japon, pays qu’elle aimait tant étant enfant, et décide d’y faire sa vie. Elle étudie le japonais et donne des cours de français. C’est comme cela qu’elle rencontrera Rinri, étudiant japonais en français, qui finira par devenir son amoureux.
Outre cette histoire entre elle et lui, on découvre le Japon naturel et sauvage tant décrit par l’auteur dans différents romans : son amour des montagne, les forêts vierges de bambou, les îles nipponnes, les sources d’eau chaude… Sans tomber dans le symbolisme, l’auteur nous emporte dans un Japon rêvé, puissant, et millénaire. De quoi donner envie d’aller là bas !
Il y a aussi des anecdotes sur les facettes de la société japonaise qui m’ont bien fait sourire : le culte de la beauté des femmes qui mettent des collants par 35°C, leur attrait pour les plat insipides mais jolis… le tout ponctué des bizarreries d’Amélie et de Rinri.
La relation maître et élève, qui met en relief les différences de langage est vraiment bien amené. On a l’impression de comprend les deux cultures et leurs spécificités dans les tournures du langage et leurs expressions, les difficultés face à certains concepts…
Un Amélie Nothomb comme j’aime, que je mettrait au niveau de la Biographie de la faim par exemple, que j’avais beaucoup apprécié ! Fans de cet auteur, n’hésitez pas, précipitez vous sur ce livre !
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