« Death Note » d’Oba et Obata

Ouf, j’ai enfin terminée le dernier volume de Death Note, cette série de manga entamée il y a bien un an et demi dans la version « Black Edition » !
La première édition (2007) en France est composée de 13 volumes, et cette réédition en 6 tomes permet aux gens qui comme moi arrivent sur le tard de les collectionner dans un format très dark et très chic ! C’est toujours agréable d’avoir de beaux bouquins dans sa bibliothèque. Petit bémol sur la qualité des couvertures, jolies, mais très fragiles…. dans un sac à main ou dans le métro, vous devriez prévoir de quoi les protéger :s

Mais revenons au contenu du manga… comme je l’expliquais déjà à la lecture du volume 3, nous suivons Light Yagami au cours de ses 6 années en tant que possesseur d’un Death Note, période durant laquelle il endosse l’identité secrète d’un justicier et se fait surnommer « Kira« . Il ne joue pas les super-héros, mais plutôt le rôle de juge suprême, ayant grâce au carnet du dieu de la Mort (qui le suit partout) le pouvoir de tuer n’importe qui en inscrivant son nom dans celui-ci. Light voit donc une superbe occasion de se servir de ce carnet non pas pour servir ses propres intérêts, mais pour le rendre le monde plus juste.
Il est bien entendu poursuivi par toutes les polices du  monde, ainsi que par une unité d’agents très spéciaux dirigés par l’énigmatique et étrange L.

Bon, je vais m’arrêter là pour le scénario… Le côté thriller est souvent bien mené, pas mal de rebondissements, de personnages qui disparaissent ou de nouveaux qui apparaissent… L’histoire n’est plutôt pas trop mal ficelée au début.
Par contre à partir de la seconde moitié de la série, j’ai pris un peu moins de plaisir dans ma lecture. Les éléments qui mettaient un peu de piquant dans l’histoire (va t’il se faire attraper ou non ?), ou un peu rigolo (le dieu de la Mort et son addiction aux pommes, L. et ses manies), sont moins présents.
A la place, la narration se concentre un peu plus sur l’action, ou sur les combats psychologiques qui deviennent vite très long et ennuyeux (10 pages de face à face entre deux personnages qui élaborent leurs stratégie intérieurement pour piéger l’autre, ça devient vite rasoir). L’arrivée de nouveaux personnages permet de redonner un peu d’attrait, mais je ne les trouve pas toujours convainquant (le duo Mello / Near par exemple).
Il était temps que la série se termine, et je pense que les auteurs ont tiré au maximum sur le concept de la peine de mort, de la Justice, de la morale…
Arrivée au tome 6, j’étais pressée de voir clore tout cela… et heureusement, la fin de cet opus est un véritable feu d’artifice, un point final agréable et libérateur de cette histoire !

Malgré ma critique peut être un peu sévère, Death Note est une bonne série tout de même, assez shõnen finalement (combat psychologique et stratégique entre deux entités, Kira et L.). D’ores et déjà un classique à lire pour les fans de BD en tous genre !

3 comments

  1. Petite Fleur

    C’est pour ça que je ne comprenais pas tout quand tu m’en parlais ! Dans l’anime, il s’appelle Raito, et pas Light. Au final, l’élément le plus attachant reste le Shinigami je trouve. Lui et ses pommes 🙂

    • Loesha

      Ah oui, j’imagine que Raito est en fait la version japonaise de Light (d’après la Wikpédia, Raito = lune ou mois).
      Et je suis plutôt d’accord, le dieu de la Mort n’est pas assez présent sur la fin ^^

  2. Ping : « Bakuman, tome 20  » de Tsugumi Ohba et Takeshi Obata | geekette.fr

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